ES 11 : Genouillé 3 - Dernier chrono pour Millet
Championnat de France Rallye de 2ème division
ES 11 : Genouillé (17, 720 Km) et Arrivée Podium La Rochelle
Le dernier chrono pour Denis Millet (Skoda Fabia R5)
C’est dans le brouillard et sur une route couverte de boue que les concurrents encore en course ont fait ce dernier chrono, avant de rentrer en parc fermé au Port des Minimes à La Rochelle. Sur cette dernière ES, Denis Millet (Skoda Fabia R5) met un point d’honneur à remporter une ES. Mais les grands lauréats de ce rallye sont juste derrière lui, avec ceux qui seront tout à l’heure sur le podium, à savoir : Nicolas Hernandez (Skoda Fabia R5), 2ème du Rallye, Eric Brunson (Ford Fiesta WRC), vainqueur de l’épreuve et Pierre Roche (Skoda Fabia R5), pilote du Team FJ de Blois, souvent à l’honneur sur cette épreuve remportée par le passé par Jean Galpin, le fondateur du Team, puis par Jérôme son fils.
Faits de course
Abandons… De Cyril Doucet (Citroën AX) sur un problème mécanique juste à l’entrée du parc de regroupement.
Idem… Pour le pilote de La Rochelle et de l’ASA du SAO Michaël Etié (Simca Rallye 3) qui a rendu son carnet de bord également au parc de regroupement.
Arrêt… De la Saxo VTS pilotée par Yannick Bardin sur un problème mécanique qui l’avait déjà ennuyé dans l’ES 9.
Pas de coupe… Des dames pour l’équipage composé de Natacha Pagnier et Julie Cholet qui ont renoncé avec la Twingo sur l’avant-dernière ES.
Abandon… Sur une panne mécanique de Citroën Saxo pilotée par Florent Jonas, ainsi que celle qui était entre les mains de Tony Morisset.
Ils ont dit
Eric Brunson (Ford Fiesta WRC) : «Content d’en terminer, car cela devenait de plus en plus hard sur cette ES avec de la boue, du brouillard et des rives très piégeuses. C’est une victoire qui rentre parmi mes souvenirs les plus beaux, car il y avait au départ un super plateau avec une nuée de Skoda R5 et surtout un grand « Monsieur » nommé Jean Marie Cuoq qui méritait d’être à ma place sur ce podium. Mais un rallye n’est jamais terminé avant de rentrer au parc fermé à l’issue de l’ultime ES. »
Patrice Laroche (Clio R3 Max) : «Nous terminons avec un problème de boîte de vitesses. Il était vraiment temps que l’on termine cette épreuve. »
Gary Guérin (Clio 3 RS) : « Une journée très dure, mais heureusement que la saison se termine pour nous. »
Fabien Despois (Clio) : « Les conditions de course devenait très difficiles et très délicates. Nous avons failli sortir deux ou trois fois sur ce dernier chrono. Nous sommes contents d’être arrivés. »
Laurent Hochet (Clio 3 RS) : « Heureux d’avoir ramené l’auto. C’était un vrai rallye d’homme. »
Luc Gélusseau (Porsche Cayman) : « Encore une très belle organisation, même si pour nous ce fut une galère au niveau de certaines ES. Bravo aux organisateurs ainsi qu’à l’ensemble des bénévoles. »
Maxime Delhommeau (208) : « Le brouillard, la boue et encore des trous un peu partout dans l’ES. Content de rentrer avec une auto intacte. »
Romain Moulon (DS3 R3 Max) : « Pas mécontent d’en finir, surtout sur cette dernière ES en plein dans le brouillard avec beaucoup de glisse. »
Le service presse qui vous a informé tout au long de ce Rallye d’Automne La Rochelle Charente-Maritime remercie la Radio du Rallye du Sport Automobile en Aquitaine, Philippe Gabarrou et Fabien Rey qui ont assuré les interviews en direct sur le site Facebook de la Radio.
Serge Duquesnoy pour le SAO
ES 10 : Trézence 3 - Arrivée VHC
ES 10 ARRIVEE VHC : Maxime Vilmot vainqueur de l’édition 2019 du Rallye d’Automne La Rochelle
Sans surprise sur cette ES 10, personne n’a pu aller chercher les écarts creusés avec Maxime Vilmot (VW Polo) qui a survolé cette édition 2019 du rallye réservé aux VHC, qui, bien que ne comptant pas cette année pour le Championnat de France, a tout de même attiré près de 40 équipages sur les ES Rochelaises. Auteur d’une course en solitaire, comme celle du « Figaro » chez les marins, Maxime Vilmot vient de franchir la ligne d’arrivée à Surgères et l’emporte devant Bruno Cadillon (Peugeot 205 gti) et Mathieu Cormier (BMW 323 i) qui terminera sur la 3ème marche du podium. Mathieu Cormier sauve l’honneur de la petite armada Allemande qui était au départ. Benoit Chavet (Ford Escort Mk 2) restera au pied du podium.
Faits de course
Abandon… De Bastien Girard (Alfa Roméo Gtv 6) qui a effectué une sortie de route juste après le départ de cette dernière ES.
Problème… Moteur sur la BMW 2002 de Claude Cadillon qui laisse filer 3’23’’ sur ce chrono et se retrouve à la 10ème place du classement.
Ils ont dit à l’arrivée à Surgères
Maxime Vilmot : « Le brouillard qui tombait nous a gênés sur ce dernier chrono. Je me suis retrouvé un peu déstabilisé, mais le principal était de rentrer et c’est chose faite. La journée a été longue, mais au bout du compte il y a ce succès que nous allons savourer avec l’équipe et ma navigatrice Marion Mathieu.
Bruno Cadillon (205 Rallye) : « Sur ce dernier chrono, nous avons roulé très doucement par peur d’être piégé par le brouillard qui était sur toute l’ES. Avant de terminer, je me dois de remercier Daniel Dupont, mon navigateur, pour les notes qu’il m’a annoncées et qui se sont révélées payantes avec cette seconde place au scratch. »
Pascal Phélippeau (Peugeot 309 Gti 16) : « Quelques petites erreurs dans les ES aboutissent peut-être à la perte d’une place sur le podium. Je suis tout de même satisfait de rentrer à Surgères avec la victoire en classe 1 du groupe 1.3. »
Mathieu Cormier (BMW 323 I) : « Cette ES était un véritable calvaire avec de la boue, encore et toujours de la boue, et en plus du brouillard. Contents de terminer là où nous sommes ce soir, c'est-à-dire sur la 3ème marche du podium, avec la victoire de groupe et de classe en groupe 1 classe 1. »
Benoit Chavet (Ford Escort Mk2) : « Content d’en avoir terminé avec cette journée difficile et cette ES qui était la pire avec l’épais brouillard qui la recouvrait. »
Championnat de France Rallye 2ème division : Eric Brunson ajoute la manière
La Charente-Maritime, la Ville de La Rochelle et son célèbre rallye d’Automne version 2019 resteront certainement un très bon souvenir pour les pilotes Normands qui repartiront de La Rochelle avec la victoire sur le Rallye pour Eric Brunson (Ford Fiesta WRC) et le titre de Champion de France des Rallyes de 2ème division pour Eddie Lemaitre (Skoda Fabia R5), un autre pilote de Normandie. Le premier nommé est originaire du Calvados à Deauville, alors que le second venait de la Manche et de la ville d’Isigny le Buat. Sur cette avant-dernière ES, Eric Brunson a ajouté la manière en signant un nouveau chrono scratch devant Pierre Roche et Nicolas Hernandez aux volants des Skoda Fabia R5. Sam Taveneau (Citroën C3) met un point d’honneur pour bien figurer en prenant la 4ème place sur cette ES.
Faits de course
Abandon…De Thierry Chkondaly (Mitsubishi Lancer Evo 9) qui a quitté le rallye sur un forfait lors de cette avant-dernière ES.
Soucis… Moteur pour la Mitsubishi Lancer Evo 8 pilotée par Xavier Appercé qui laisse 2’03 sur ce chrono.
Top 10… Et victoire de classe dans le groupe 2B R1 pour Jean-Sébastien Vigion (Twingo) qui est actuellement 9ème du scratch.
Victoire… Quasi certaine en F2000 14 pour Samuel Bezinaud (BMW 318 Compact) qui termine 10ème du scratch et 1er de classe et de groupe.
Idem…En R2 2B pour Sylvain Mahier (208 Vti) qui a effectué de bonnes performances dans les chronos tout au long du Rallye.
Victoire… Normande dans le groupe GT et la classe 1 de Jean-Michel Leclerc (Lotus Exige Cup 260) qui est un pilote venant de Normandie et de la ville du Havre.
Ils ont dit
Eric Brunson (Ford Fiesta WRC) : « Content d’être de retour ici et de remporter la victoire, même si celle-ci est dû au souci rencontré par Jean-Marie Cuoq à qui ce Rallye ne porte pas chance, puisqu’il y a quelques années il avait « éclaté » son moteur lors du prologue avec la 306 Maxi qu’il pilotait à l’époque. »
Nicolas Hernandez (Skoda Fabia) : « Dans le brouillard, il était difficile d’attaquer sur cette ES, mais je suis très satisfait de mon chrono qui me permet de conserver ma 2ème place. »
Pierre Roche (Skoda Fabia R5) : «C’est avec un épais brouillard sur l’ES que nous avons réalisé notre chrono. Il fallait faire très attention, car l’ES était également très boueuse. »
Eddie Lemaitre (Skoda Fabia R5) : « J’ai gardé la confiance acquise tout au long de cette journée où la Normandie a brillé avec mon titre de Champion de France, la victoire d’Eric Brunson sur l’épreuve et le groupe et la classe en GT pour Jean-Michel Leclerc. »
Serge Duquesnoy pour le SAO
ES 9 : Abandon du leader
VHRS : 2ème étape Rallye d’Automne La Rochelle Charente-Maritime : Jean-Jacques Hervier (VW Polo GT 40) de A à Z
Un seul nom en tête du scratch depuis le départ : celui de Jean-Jacques Hervier, c’est ce qu’il conviendra de retenir de cette édition 2019 du Rallye d’Automne dans sa 1ère version réservée aux VHRS. En effet, lors de la première étape, les deux ES disputées à Aigrefeuille et St Médard/ Ste Soule ont vu la victoire de Jean-Jacques Hervier (VW Polo GT 40) qui a signé et persisté lors de cette seconde étape en signant les chronos scratch des ES3 et 5. Il ne laisse que quelques « miettes » : l’ES 4 à Jérôme David au volant d’une 205 GTi. A l’issue des cinq premières ES disputées, Jean-Jacques Hervier devance une autre Golf, celle-ci GTi, pilotée par Bertrand Tourneux qui a toujours occupé cette place de dauphin depuis la première ES disputée. Mais à l’issue de cette ES 5, il est déjà à près de 15’’ du leader. Jérôme David (205 Gti), qui a réalisé le chrono scratch de l’ES 4, occupe la 3ème marche du podium provisoire à 27’’6. Il est suivi de Christian Lantres (205 GTI), qui accuse un retard de 29’’4, et de Pierre Olivier Lacroix (Clio 16 V) qui est lui à plus de 2’ des leaders, tout comme Philippe Robic (Citroën GS), et le seul équipage 100% féminin composé de Delphine et Caroline Lebossé (Golf Gti) qui sont classées 7ème au scratch sur les 18 équipages restant en course à l’issue de cette ES 5. Pénalisé hier de 3’ hier, Delphine et Caroline Lebossé viennent d’abandonner juste avant l’arrivée finale de ce Rallye avec une rupture d’une durite d’essence.
ES 9 : Aigrefeuille 3 (12, 080 Km) – VHC : Personne ne pouvait combattre avec Maxime Vilmot
Comme chez les pilotes des VHRS, un seul nom ou presque domine cette catégorie des VHC depuis les deux ES disputées hier jusqu'à cette ES 9 d’Aigrefeuille, avant-dernière ES de cette épreuve, qui a connu de nombreux rebondissements avec les abandons de nombreux favoris comme les Bordelais David et Dominique Castera, aux volants des Sierra Cosworth 4x4, Philippe Ancelin (BMW M3), Bruno Mainguet (Alpine A 310 V6), Pierrick Chauvel (Porsche 911 SC) ou bien encore Michel Porscher (Opel Ascona) et Johann Hayet (Lancia Delta Intégrale 16 V). Grand bénéficiaire de cette cascade d’abandons : Maxime Vilmot (Ford Escort MK2) qui a signé de nombreux chronos scratch dont celui de cette ES 9 devant Bastien Girard (Alfa Roméo GTv 6) et Mathieu Cormier (BMW 323 i), l’un des rares rescapés du haut de tableau qui sauve la firme Allemande de la débandade. Autre bénéficiaire de ce Rallye : Bruno Cadillon (Peugeot 205) qui sera certainement sur le podium en compagnie de Mathieu Cormier.
Faits de course
Abandons… Sur cette ES de Patrice Rault (BMW 325 I) sur un problème mécanique, et celui de Jordan Cadillon (205 Gti), victime d’une sortie de route sans gravité pour l’équipage.
A noter… Egalement l’abandon de Geoffrey Desmereau (Ford Capri 2600 RS) à la sortie du parc.
Championnat de France Rallye 2ème division : Abandon du leader
Dernier rebondissement sur cette édition du Rallye d’Automne La Rochelle Charente-Maritime et non des moindres : l’abandon en sortie de Parc avant de se rendre sur l’ES 9 de Jean-Marie Cuoq (Citroën Xsara WRC) qui dominait cette deuxième étape avec le talent que tout le monde lui reconnait. Un problème mécanique l’oblige à abandonner. Cela ouvre les portes de la victoire à un pilote Normand : Eric Brunson (Ford Fiesta WRC) qui aura été le plus patient durant toute cette seconde étape. Derrière Brunson, Nicolas Hernandez (Skoda Fabia) et Pierre Roche (Skoda Fabia) seront certainement sur les deux autres marches du podium. Ce tiercé est un 100% Rochelais puisque ces trois pilotes ont tous remporté au moins une fois l’épreuve.
Faits de course
Retrait… Involontaire de Jean Marie Cuoq (Citroën Xsara WRC) juste à la sortie du parc des minimes alors qu’il se rendait sur l’ES suivante, avec une bonne marge de sécurité en tête de l’épreuve.
22’’1… C’est l’écart, à deux ES du terme du Rallye entre Nicolas Hernandez et Pierre Roche aux volants des Skoda Fabia R5.
Titre National… 2019 dans ce Championnat de France de 2ème division pour Eddy Lemaitre (Skoda Fabia) qui terminera loin au chrono sur cette ES, mais il est déjà assuré du titre depuis le forfait de Stéphane Pustelnick.
Sacre… Possible pour les moins de 25 ans pour Mathieu Rochard (Clio Ragnotti) qui terminera aux environs de la 40ème place, avec en plus la classe du groupe FN 3. Juste derrière lui, on retrouve toujours chez les moins de 25 ans : Calvin Lucas (Twingo RS) 42ème et vainqueur de la classe R1 B.
Ils ont dit
Eric Brunson (Ford Fiesta WRC) :« Je ne pensais pas qu’un tel coup de théâtre pouvait se produire avec une arrivée aussi proche. Je ne connais pas encore la cause exacte de l’abandon de Jean-Marie qui méritait autant que moi la victoire. »
Pascal Hernandez (Skoda Fabia) : « En 2017, j’avais été très opportuniste en m’imposant ici devant de nombreux autres favoris. Cette année, les WRC étaient, je dois le reconnaitre, plus fortes que nos Skoda R5. Je suis satisfait de ma place sur le podium, d’autant que j’ai quelques fois levé le pied, notamment hier soir sur les routes humides. »
Pierre Roche (Skoda Fabia R5) : « Difficile pour moi d‘aller chercher un pilote du cru puisque Pascal Hernandez est Rochelais. Je suis amplement satisfait de terminer sur le podium d’un Rallye aussi relevé que celui-là. Aucune faute n’est pardonnable sur ce Rallye très sélectif avec un plateau de grande qualité. Le team FJ que je représente et la famille Galpin avec Jérôme et Jean sont à la base de ce résultat probant. »
Mickaël Faucher (Skoda Fabia R5) : «Dommage pour moi d’échouer au pied de ce podium. Mais loin d’être déçu par ma course. »
Jean-Sébastien Vigion (Twingo) :« Faire la classe R1 et terminer dans le top 10 était dans mes objectifs, donc je suis ravi de cette place et d’une saison très intense avec le Rallycross et les Rallyes. Grand merci à Jean-Charles Beaubelique pour son aide. »
Serge Duquesnoy pour le SAO
ES 8 : Genouillé (2) - Brunson met le turbo et un scratch en VHC pour Cormier
ES 8 : Genouillé 2 (17,720 Km) - VHC : Un chrono scratch pour Mathieu Cormier
Si jusqu'à présent, Maxime Vilmot dominait largement dans presque toutes les ES (6 scratchs sur 7), ce second passage dans Genouillé a permis à Mathieu Cormier (BMW 323 i) de sauver les « meubles » de la marque Allemande en réalisant le chrono scratch de cette ES, devant le virevoltant Bruno Cadillon (205 Rallye) et Maxime Vilmot (Ford Escort MK2) qui ne concède que 5’’ petites secondes, et reste donc en tête du classement scratch.
Faits de course
Abandon… Sur un problème mécanique de Patrick Calvet (Ford Escort RS 2000) qui ne rentrera pas au parc ce soir à La Rochelle.
Augmentation… Des écarts pour les prétendants à la « lanterne rouge » de ce Rallye d’Automne VHC, puisque sur ce chrono, Christian Saffier De Bard (Audi 80 GTE) a concédé 5’09’’, alors que Denis Ganay (Triumph Dolomite Sprint) est pointé lui à 5’26’’2 du leader Mathieu Cormier. Lequel de ces deux pilotes sera l’heureux élu ? Réponse à Surgères dans deux ES.
Problème… Mécanique très certainement sur ce chrono pour Pascal Phelippeau (309 Gti) qui était en haut du classement et laisse plus de 4’ sur cette ES. Bastien Girard (Alfa Roméo GTV 6) est donc virtuellement sauf gros pépin l’un de ceux qui figureront dans le top 5.
Ils ont dit
Maxime Vilmot (Ford Escort Mk 2) : « J’assure donc, car je veux rentrer avec le bouquet final ce soir à La Rochelle. Ce sera un beau cadeau pour l’ASA Sport Océan et mon coéquipier Thomas Petit. »
Benoit Chavet (Ford Escort MK2) : « Enfin une ES sans soucis, avec aucun problème de navigation ou de mécanique défaillante. »
Michel Hayet (Lancia Delta Intégrale 8V) : « Ce ne fut pas jusqu'à présent un Rallye de tout repos, mais pour un retour sur l’épreuve avec ma Lancia, je trouve que je m’en tire fort bien. »
Eric Jubert (Ford Sierra Cosworth 4x4) :« Avec la concurrence qu’il y avait dans notre catégorie, je ne pensais pas être à cette place à deux ES de l’arrivée. »
Championnat de France Rallye 2ème division : Eric Brunson met le turbo, Mathias De Souza « out »
Après Mathias De Souza et Jean-Marie Cuoq qui ont signé les chronos scratchs, place à Eric Brunson qui vient de s’imposer dans cette ES de Genouillé où il devance Nicolas Hernandez (Skoda Fabiaz R5) de 13’’4, et Denis Millet (Skoda Fabia R5) de 18’’1. Au classement scratch, après ce 8ème chrono, Jea- Marie Cuoq reste leader avec 27’’8 d’avance sur Nicolas Hernandez et 50’’3 sur Pierre Roche. Un tiercé qui ne sera peut-être plus bouleversé avant le retour au parc et le podium à La Rochelle, puisque le 4ème Mickael Faucher (Skoda Fabia R5) est à plus de 1’.
Faits de course
Sortie de route… Sans gravité pour l’équipage composé de Mathias De Souza et Marie Corbineau (Citroën C3) qui ont percuté un arbre sur ce chrono. En principe, il n’y a de bobos que pour l’auto et un grand regret pour Mathias De Souza qui luttait pour le podium, et peut-être même la victoire.
Abandon… d’Aurélien Brillaud (Clio Williams) sur un problème mécanique sur ce chrono de Genouillé.
Arrêt… Avant le départ de l’ES 8 de l’équipage composé de Tony Morisset et Mickaël Morisset (Citroën Saxo) sur un problème de boîte de vitesses et de moteur toussotant.
Perte… De point pour Julien Croquet (106 S16) qui restera, peut-être, à sa place dans le classement du Championnat de France (5ème), malgré sa sortie de route dans cette ES de Genouillé. Une sortie de route sans gravité pour l’équipage.
Abandon... Pour Willy Mathey (Clio 4) sur un problème mécanique dans cette ES de Genouillé. Autre abandon celui là, sur une sortie de route sans gravité, pour l’équipage de la 206 pilotée par Alexandre Roux.
Ils ont dit
Eric Brunson (Ford Fiesta WRC) : « Sur ce Rallye, je savais qu’il fallait être patient, car beaucoup de concurrents sont des pilotes Régionaux qui connaissent fort bien l’épreuve et qui prennent des risques. Je pense que Mathias De Souza, qui a déjà été ici même sur le podium, a été de ceux-là. Sa sortie de route me donne la seconde place au scratch derrière un très brillant Jean-Marie Cuoq qui était venu ici pour s’imposer. Nos deux WRC (sa Citroën Xsara et ma Ford Fiesta) ont finalement eut raison de la squadra Tchèque et de ses petites, mais très performantes, Skoda Fabia. »
Pascal Hernandez (Skoda Fabia R5) : « Ma troisième place provisoire est encore en danger puisque Pierre Roche n’est qu’à 23’’, et qu’il nous reste un tour complet à faire. La nuit peut tout changer même si je vais continuer à attaquer. »
Eddy Lemaitre (Skoda Fabia R5) : « Je ne vais pas aller jusqu’à dire que pour moi ce fut une promenade de santé. Mais j’ai assuré tout au long des ES, en ne pensant qu’au titre de Champion de France qui me tendait les bras sur ce Rallye d’Automne où j’ai vraiment assuré mes trajectoires en fonction des ES. »
Marvin Sorin (Ford Fiesta) : «Rentrer dans le Top 10 avec le plateau qu’il y avait au départ était inespéré. De plus, je fais la classe, ce qui est un bonus non négligeable. »
Jean-Sébastien Vigion (Twingo) : « Hormis un excès de colère sur une ES hier en raison d’un concurrent qui m’a longuement bouchonné, j’espère rentrer dans le Top 10 avec la classe en prime. »
Samuel Bezinaud (BMW 318 Compact) : « J’espérais un peu mieux au niveau du classement, mais repartir d’ici avec la victoire de groupe et de classe aux portes du Top 10 ferait mon bonheur. »
Serge Duquesnoy pour le SAO
ES 7: Trézence 2 - Encore la une pour Vilmot et Cuoq veut faire la différence
ES 7 : Trézence 2 (13.540 Km) - VHC : Encore la « une » pour Maxime Vilmot
Pour ceux qui arrivent sur les sites de ce Rallye VHC, le nom de Maxime Vilmot n’est peut-être pas encore connu ! Pourtant, ce pilote de l’ASA Sport Océan, organisateur de ce Rallye d’Automne, est en train de réaliser une très grosse performance avec 6 temps scratch réalisés lors des 7 épreuves spéciales déjà disputées. Cela mérite bien un grand coup de chapeau, d’autant qu’au départ il ne partait pas parmi les favoris plébiscités par les organismes de presse, et même dans le paddock. Avec près de 1’37’’ d’avance sur Bruno Cadillon et 1’45 sur Pascal Phélippeau, Maxime Vilmot fera un fort beau vainqueur de cette épreuve Rochelaise.
Faits de course
Toujours… Pour la course à la « lanterne rouge », Denis Ganay (Triumph Dolomite Sprint) et Christian Saffier de Bard (Audi 80 GTE) ont encore concédé respectivement 3’50’’09 et 3’51’’5 sur ce chrono de 13,540 Km…
Soucis mécaniques… Multiples et tenue de route difficile pour les BMW avec Claude Cadillon (BMW 2002) qui concède 1’30’’6, Christian Longe (BMW 323i) qui termine le chrono avec 2’09’’3 de retard, Claude Pilet (BMW 320) qui est à 2’19’’9 et enfin Michaël Bricou (BMW 2000 Ti), pointé à 2’37’’9. Si l’on ajoute à cela l’abandon de Philippe Ancelin (BMW M3), cela fait vraiment beaucoup puisqu’il ne reste, pour le top 10, que la BMW 323 i de Mathieu Cormier, actuellement 4ème du scratch et la325 i pilotée par Patrice Rault.
Ils ont dit
Bruno Cadillon (205 Rallye) : « Pourvu que la nuit, pour une fois, nous porte chance. Nous avons fait de bonnes performances sur l’ensemble des chronos, sans nous préoccuper des autres. »
Bastien Girard (Alfa Roméo Gtv 6) : « Difficile pour nous de dire que nous avons connu des soucis depuis le départ d’hier soir. Aujourd’hui, les routes n’étaient pas trop sales, et juste quelques gouttes de pluie donc, pour l’instant le grand bonheur. »
Mathieu Cormier (BMW 323 i) : « Hier c’était un temps à ne pas mettre une BMW dehors ! Nous sommes avec Patrice Rault et sa 325i et Claude Cadillon (BMW 2002), les seuls à ne pas avoir plongé dans le piège du fond de classement à l’image de : Christian Longe, Claude Pilet, Michael Bricou qui ont tous « coulé » vers le fond du classement.
Championnat de France Rallye 2ème division : Jean-Marie Cuoq veut faire la différence
Nouveau chrono scratch pour Jean-Marie Cuoq (Citroën Xsara WRC) qui veut impérativement se mettre à l’abri d’un retour éventuel de Mathias De Souza (Citroën C3) qui reste son plus dangereux adversaire. Il n’est qu’à moins de 27’’ de Jean-Marie Cuoq et il reste tout de même 3 ES avant le retour sur La Rochelle. Sur cette ES, derrière Jean-Marie Cuoq, Pierre Roche confirme ses prétentions à une marche du podium, tout comme Nicolas Hernandez, deux pilotes de la « Skoda Connection ».
Faits de Course
Sortie de route… De route pour la Citroën C3 pilotée par Yann Clairay et navigué par Thomas Roux. Une sortie de route qui prive l’équipage d’une belle place dans le top 10. L’important est pourtant que l’équipage soit sortie indemne de cette sortie de route.
Problème… Mécanique sur la Clio de Thierry Boisdron qui a été contraint à l’abandon sur l’ES précédente.
Abandon… Confirmé pour Olivier Lizot (106 Maxi) qui a quitté le Rallye dans l’ES de Val de Trézence.
Arrêt… De la 106 XSI pilotée par Arnaud Gassuau sur un problème mécanique dans l’ES 7.
Ils ont dit
Jean-Marie Cuoq (Citroën Xsara WRC) : « Je me sentais très bien, donc j’ai décidé d’attaquer un peu sur cette ES que j’avais très bien reconnu. De plus, je voulais creuser l’écart avec Mathias De Souza qui est un adversaire à ne pas négliger. »
Pierre Roche (Skoda Fabia R5) : « Pour monter sur le podium à La Rochelle, il fallait encore attaquer pour aller chercher Pascal Hernandez. Je l’ai fait sur cette ES et j’espère que cela sera payant pour la suite. »
Mathias de Souza (Citroën C3) : « J’ai encore toutes mes chances pour la victoire et un podium certain si je reste sur mes gardes , alors j’ai un peu levé le pied et je n’ai concédé que 11’’ à Jean-Marie Cuoq qui semble toutefois intouchable. »
Denis Millet (Skoda Fabia R5) : « Finalement la conduite de nuit me convient, et pourtant c’était ici une première pour moi avec la Skoda »
Sam Taveneau (Citroën C3) : « Mission accomplie alors maintenant nous allons rouler cool pour rentrer à La Rochelle avec au moins la victoire de classe dans le groupe.
Serge Duquesnoy pour le SAO
ES 6 : Aigrefeuille (2) - Vilmot comme une missile et Cuoq en solitaire
ES 6 : Aigrefeuille 2 (12.080 Km) - VHC : Maxime Vilmot comme un missile
Sixième ES de ce Rallye d’Automne La Rochelle Charente-Maritime, et surtout cinquième chrono scratch pour le licencié de l’ASA Sport Océan : Maxime Vilmot qui domine cette édition 2019, comme le ferait un missile. En effet, personne n’arrive à déloger de la place de leader ce talentueux pilote. Sur ce second passage dans le chrono d’Aigrefeuille, il devance le chevronné Bruno Mainguet (Alpine A 310 V6) de 1’’ et Bruno Cadillon (205 Rallye) de 1’’9. Grâce à BMW, son 4ème temps sur cette ES, Pascal Phelippeau (309 Gti) remonte sur une marche du podium juste devant Mathieu Cormier (BMW 323I) et Bastien Girard (Alfa Roméo GTV 6).
Faits de course
Arrêt… Et abandon à l’entrée de la pause à Surgères de Bruno Mainguet (Alpine A 310 V6) qui venait de réaliser un très bon chrono. Un problème moteur a mis fin aux galères de Bruno Mainguet qui connaissait beaucoup trop de problèmes depuis hier soir.
Abandon… De Geoffrey Desmereau (Ford Capri 2600 RS) qui avait effectué jusque-là un super parcours lors des ES précédentes.
14… C’est le nombre d’équipages ayant abandonné sur ce VHC depuis hier soir.
23’… Et même plus de retard pour Christian Saffier De Bard (Audi 80 GTE) qui est à 23’07 et 23’14’’8 pour Denis Ganay (Triumph Dolomite Sprint). Autant dire que l’un ou l’autre de ces deux pilotes rentrera à La Rochelle avec la lanterne rouge, s’il n’abandonne pas avant.
Ils ont dit
Maxime Vilmot (Ford Escort MK2) : « Je n’ai plus qu’à gérer ma course en fonction des chronos qui seront réalisés par Bruno Cadillon, qui compte tout de même près de 1’30 de retard, et Pascal Phelippeau qui est lui à 1’33. Si je persiste comme actuellement, il n’y aura plus que les postulants aux marches du podium à désigner. »
Bruno Cadillon (205 Rallye) : « Avec une bonne préparation, nos « grands-mères » se portent encore très bien. Pour preuve je peux faire un podium si la nuit ne nous tombe pas sur la tête. »
Pascal Phelippeau (309 Gti 16) : « Nous allons nous battre jusqu’au bout de la nuit pour rentrer à La Rochelle sur l’une des marches du podium. »
Mathieu Cormier (323 i) : « Tout est encore possible pour le podium. Pas la première place qui semble vouée à Maxime Vilmot, mais une marche du podium puisque je n’ai que 23’’ de retard sur Pascal Phelippeau qui occupe actuellement la 3ème place. »
Championnat de France Rallye 2ème division : Jean-Marie Cuoq en solitaire
Après avoir laissé les « Skoda Fabia R5 » et la « Ford Fiesta WRC » se partager le privilège de se mettre en évidence, place à la force tranquille représentée par la Citroën Xsara WRC pilotée par Jean-Marie Cuoq, d’aligner les chronos. Le troisième de suite en cette seconde journée, avec un écart qu’il creuse face à Mathias De Souza, qui compte maintenant 16’’ de retard, et surtout la Skoda Fabia R5 entre les mains de Nicolas Hernandez.
Faits de course
17’03’’4… Et plus pour le « Marin » mais également pilote : Luc Géllusseau (Porsche Cayman S) qui est engagé en GT et qui a dû connaître beaucoup de problèmes durant ces deux jours. Il compte 17’03’’08 de retard, et 21’27’’2 pour Patrice Laroche (Clio R3 Max), dernier de la classe 7 du groupe R.
Abandon… De Olivier Grandier-Bazeille (106 Rallye) sur problème mécanique juste avant le départ de cette ES.
Ils ont dit
Jean-Sébastien Vigion (Twingo) : « Pas mal sur l’intégralité de ces ES du jour. L’auto marche vraiment bien. Nous nous sommes amusés. »
Patrice Laroche (Clio R3 Max) : « Notre petite sortie nous a fait perdre 16’ alors que nous étions en tête de la classe dans le groupe R3 C. Sur ce coup, nous avons tout perdu. »
David Prenveille (Ford Fiesta) : « Superbe boucle avec de très belles ES, et une rentrée qui s’est fort bien passée contrairement à Surgères où nous avons connu quelques problèmes.»
Thierry Boisdron (Clio) : « Nous n’avons pas assez retaillé les pneumatiques, mais finalement cela s’est bien passé sur les deux chronos.»
Gary Guérin (Clio 3 RS) : « Ça glisse beaucoup dans tous les sens. C’est difficile de mettre les chevaux de l’auto sur la route. »
Nicolas Hernandez (Skoda Fabia R5) : « Je pense que les écarts vont encore augmenter avec les ES que nous allons disputer de nuit. »
Denis Millet (Skoda Fabia R5) : « Je l’ai déjà dit hier à l’arrivée, je n’ai jamais conduit de nuit avec cette auto. Si pour l’instant ça va, ce soir ce sera plus difficile. »
Serge Duquesnoy pour le SAO
ES 5 : Genouillé - VHC ; Encore et toujours Maxime Vilmot
ES 5 : Genouillé (17,720 Km) - VHC : Encore et toujours Maxime Vilmot
Agé de 28 ans, Maxime Vilmot a déjà derrière lui un beau palmarès en tant que co-pilote en WRC, avec à son actif le Rallye du Mexique et l’Argentine en 2016, puis le Championnat Européen des VHC depuis 3 ans. Sur ce Rallye d’Automne 2019, il fait un cavalier seul avec déjà quatre chronos scratch sur les cinq déjà disputés. Derrière lui, après les abandons de Ancelin, Chauvel, David Castéra et autres Johann Hayet et la grosse défaillance de Bruno Mainguet, les outsiders ont la part belle puisque sur ce chrono, Mathieu Cormier signe le second temps devant le virevoltant Geoffrey Desmereau.
Faits de course
Sortie de route… Sans gravité pour la Ford Sierra XR 41 pilotée par Samuel Charron qui était navigué par Vincent Michaud.
Problèmes mécaniques… Et abandon pour Christophe Régnier (R5 GT Turbo) sur ce chrono de Genouillé.
Arrêt… De Dominique Castéra (Ford Sierra Cosworth 4x4) qui s’est arrêté à l’entrée du parc d’assistance au port des Minimes.
Fin de Rallye… Pour Olivier Barret (Porsche 2.5 ST) qui a rendu son carnet de bord dans cette ES de Genouillé.
Abandon… De la seconde Ford Sierra Cosworth 4X4 pilotée par David Castéra qui était l’un des prétendants au podium final.
Ils ont dit
Maxime Vilmot (Ford Escort MK2) : « Le malheur des uns… fait le bonheur des autres ! Je ne devrais pas dire cela, mais je dois avouer que la cascade d’abandons des favoris me porte chance. »
Pascal Phelippeau (309 GTi) : « Si au départ, on m’avait dit que ce matin j’allais me retrouver à la seconde place du scratch à 26’’ de Maxime Vilmot le leader, j’aurais signé de suite. A moi, maintenant de continuer sur ma lancée et de rentrer à La Rochelle ce soir aussi bien classé. »
Bruno Cadillon (205 Rallye) : « A l’issue de cette ES, nous pointons à la 3ème place du scratch. C’est un excellent résultat certes, mais le Rallye est loin d’être terminé. Alors prudence tout en continuant à attaquer. »
Bastien Girard (Alfa Roméo GTV 6) : « Pour l’instant, RAS. L’auto marche bien et la prise de notes était très bonne, d’où nos chronos actuels. »
Mathieu Cormier (BMW 323 i) : « Notre très bon chrono dans l’ES de Genouillé nous propulse à la 5ème place du scratch. Nous allons essayer de continuer dans l’optique de rester dans le top 5 sur le podium et pourquoi pas mieux encore. »
Geoffrey Desmereau (Ford Capri RS) : « Encore un chrono où nous n’avons fait aucune erreur avec un 3ème temps à l’arrivée. Au scratch, nous sommes 6ème juste devant notre « père » à tous : Michel Hayet et sa fabuleuse Lancia Delta Intégrale… »
Championnat de France Rallye 2ème division : La « Fiesta » est bien au rendez-vous !
Après un premier chrono scratch dans l’ES précédente à Trézence, Eric Brunson a encore attaqué très fort en signant le scratch de cette ES de Genouillé, à égalité totale au chrono avec Jean-Marie Cuoq (9’41’’5 pour les deux pilotes sur les 17,720 km de cette ES).Derrière eux, statu quo pour les hommes forts de ce Rallye avec : Mathias De Souza à 8’’9, Denis Millet à 13’’1 et Pierre Roche à 13’’7. Pascal Hernandez pointe lui à 14’’1 juste devant un trio composé par Mickaël Faucher, Sam Taveneau et Eddy Lemaitre… La messe semble dite pour le podium final de ce championnat de France avec Eddy Lemaitre suivi de Stéphane Pustelnick ou Pascal Hernandez…
Faits de course
Arrêt… De Damien Guillé (Clio) à la sortie du parc de regroupement sur un problème mécanique.
Abandon… De la BMW 318 Compact pilotée par Sylvain Toutouyoute pour raison personnelle.
Arrêt… A la pause de Surgères de Brice Pladeau (Clio) qui a été victime d’un problème moteur.
Sortie de route… De route sans gravité pour l’équipage de la Mitsubishi Lancer Evo 10 de Jérôme Claréty, navigué par Julien Pailler.
Abandon… Sur un problème mécanique de Xavier Lemonnier (Citroën DS 3) qui a été l’un des vainqueurs de cette épreuve.
Ils ont dit
Eric Brunson (Ford Fiesta WRC) : « Pas de problème hormis un tout droit ce matin dans la première ES. Nous avons très bien roulé avec un rythme soutenu, mais toujours quelques problèmes électriques qu’il nous faut réparer avant que la nuit ne tombe, sinon c’est cuit pour moi. »
Denis Millet (Skoda Fabia R5) : « Ras sur cette ES, avec un rythme soutenu et surtout une grande attention pour ne pas commettre de fautes sur des ES qui ont tout de même un peu séchées. »
Jean Marie Cuoq (Citroën Xsara WRC) : «Je ne suis pas du tout sous pression, et bien que De Souza soit toujours à la pointe du combat j’espère bien rentrer en leader cette nuit à La Rochelle. »
Samuel Bezinaud (BMW 318 Compact) : « Cela va beaucoup mieux depuis que nous avons remis le bouchon du remplissage moteur. Pour nous, ce rallye devient un bon roulage. La voiture se comporte bien. Pourvu que cela dure !»
Philippe Rageau (Maxi Mégane) : « Il pleuvait à Surgères et c’était plutôt la guerre avec un mauvais choix de gommes en repartant. Nous l’avons subi, et là nous avons pris beaucoup par Samuel. »
Jean-Michel Leclerc (Lotus Exige) : « Les organisateurs nous ont offert une superbe boucle. Nous avons creusé les écarts avec les autres GT. Maintenant, nous allons gérer. »
Thierry Chkondaly (Mitsubishi Lancer) : « Tout va bien pour nous, nous sommes dans notre timing pour faire la classe sur le Rallye dans notre groupe. »
Serge Duquesnoy pour le SAO
ES 4 : Trézence - Un chrono scratch pour Brunson
ES 4 : Trézence (13,540 Km) - Rallye VHC: Maxime Vilmot persiste et signe
Encore un chrono scratch pour Maxime Vilmot (Ford Escort MK 2) qui se détache en tête de cette catégorie des VH puisqu’il distance maintenant David Castéra (Sierra Cosworth 4X4) de près de 27’’ à l’issue de ce premier passage dans l’ES de Trézence. A noter sur ce chrono, la « remontada » de Bruno Mainguet (Alpine A 310) qui a signé le 4ème chrono. Derrière Maxime Vilmot, petite surprise sur ce chrono avec le 2ème temps réalisé par Bastien Girard (Alfa Roméo GTv6) et la 3ème place de Geoffrey Desmereau (Ford Capri 2600 RS) qui se fait de plus en plus pressant.
Faits de courses
Arrêt… A l’entrée du parc de la pause à Surgéres de Philippe Ancelin (BMW M3) qui a cumulé les soucis depuis hier. Un abandon qui ne profitera pas à l’un des autres favoris nommés ci-dessous.
Problème… Mécanique et arrêt de Pierrick Chauvel (Porsche 911 SC) qui a rendu son carnet de bord sur ce chrono.
Abandon… De Johann Hayet (Lancia Delta Intégrale 16V) qui avait pourtant réalisé une très bonne 1ère étape. La mécanique l’a lâché à la sortie du parc d’assistance.
88,065 Km/H… C’est la moyenne horaire réalisée par Maxime Vilmot sur ce chrono.
Ils ont dit
Maxime Vilmot (Escort Mk2) : « RAS pour l’instant. Aucun souci ni du côté de l’auto, ni du côté de la mécanique. »
Bruno Mainguet (Alpine A310 V6) : « J’ai enfin retrouvé une auto compétitive, et de très bonnes sensations. Le chrono fait sur cette ES s’en ressent. »
David Castéra (Sierra Cosworth 4x4) : « Quelques petites erreurs sur ce chrono que nous avons effectué sans vraiment de notes = une sixième place à 27’’ de Vilmot qui se détache en tête course. »
Bruno Cadillon (205 Rallye) : « La journée va être longue et certainement humide avec des routes sales et des ES glissantes. »
Championnat de France Rallye 2ème Division : Un chrono scratch pour Eric Brunson
Si depuis hier soir Eric Brunson était un peu retardé en raison d’un problème de rampe de phares lors des épreuves de nuit, ce matin sa réaction ne s’est fait attendre. Il signe le scratch de la 1ère ES de cette seconde étape, sur le chrono de Trézence, où il devance Denis Millet, Jean-Marie Cuoq et Pierre Roche. La « Fiesta » ne fait peut-être que commencer ! Au classement scratch, après cette ES 4, Jean-Marie Cuoq (Citroën Xsara WRC) occupe toujours la tête de course avec 0’’6’’ d’avance sur Mathias De Souza (Citroën C3) et 11’’7 sur Nicolas Hernandez (Skoda Fabia R5).
Faits de courses
Abandon… De David Arribet (Honda Civic) en raison d’un problème mécanique (transmissions).
Carnet de bord… Rendu par l’équipage composé de Stéphane Demier et Charles Beraud (106) qui ont connu des soucis d’ordre mécanique à l’entrée du parc fermé.
Arrêt… De Gérard Marchand (Saxo) pour un problème de boîte de vitesses au point-stop de l’ES.
Problèmes mécaniques… Et abandon de Sébastien Gouillonnet (Clio 3) à l’entrée du parc fermé.
Idem… Pour Arnaud Gardner (Subaru Impreza), également en abandon pour des raisons personnelles.
Sortie de route… Sans gravité pour l’équipage de la Clio Maxi pilotée par Christophe Barbier.
Ils ont dit
Eric Brunson (Ford Fiesta WRC) : « Pour terminer sur le podium avec près de 49’’ de retard à l’issue de ce chrono, la seule chose qui me reste à faire est d’attaquer »
Denis Millet (Skoda Fabia R5) : « Les soucis rencontrés hier lors de la 1ère étape de nuit sont totalement effacés. Ce matin, j’ai conduit avec prudence certes, mais toujours à l’attaque. Le podium est encore à notre portée. »
Nicolas Hernandez (Skoda Fabia R5) : « Les écarts en tête de course restent infimes, et j’ai encore toutes mes chances malgré Jean-Marie Cuoq et Mathias De Souza qui sont, eux aussi, en mode attaque permanente. »
Jean-Marie Cuoq (Citroën Xsara WRC) : « Il est dit souvent : qui veut aller loin doit ménager sa monture. En ce qui me concerne, je roule à mon rythme sans appuyer totalement sur la pédale de l’accélérateur. »
Pierre Roche (Skoda Fabia R5) : « L’Automne est un Rallye où il faut tout à la fois être très prudent, mais attaquer sans cesse. Je me suis un peu appuyé sur la connaissance de Jérôme Galpin et du Team FJ qui ont une grande expérience sur cette épreuve. »
Mickaël Faucher (Skoda Fabia R5) : « Petit à petit, nous prenons de l’assurance et les chronos prouvent que notre collaboration est très bonne. De plus, cette Skoda Fabia est une petite merveille. »
Mathias De Souza (Citroën C3) :« Sur ce chrono, je ne me suis pas senti très à l’aise, et pourtant je ne perds que quelques dixièmes de secondes. »
Jean-Michel Leclerc (Lotus Exige) : « Je suis assez étonné de me retrouver en tête du groupe GT et surtout à cette place au scratch. »
Serge Duquesnoy pour le SAO
ES 3 RA : Aigrefeuille - Jean-Marie Cuoq de plus en plus combattant
Lors de la seconde ES disputée sur une surface comme il les aime (sale boueuse et glissante), comme sur celle du Championnat des Rallyes sur Terre, Jean-Marie Cuoq (Citroën Xsara WRC) s’était régalé en signant un beau chrono scratch devant Mathias De Souza (Citroën C3). Ce matin, dès la première ES de cette seconde étape, le pilote Ardéchois a frappé d’entrée en signant le premier chrono scratch du jour, mais avec un très mince écart sur Mathias De Souza qui ne concède que 1’’5. Il garde donc la tête de ce rallye avec 1’’8 d’avance sur Jean-Marie Cuoq, et 11’’6 sur Nicolas Fernandez au volant de la Skoda Fabia R5.
Faits de courses
Sortie de route… Sans gravité pour l’équipage de la Mitsubishi Lancer Evo 8. Une sortie de route qui est bien sûr synonyme d’abandon pour l’équipage.
Problèmes mécaniques… Et retrait de la Saxo pilotée par Florent Jonas (Boîte de vitesses).
Carnets de bord… Rendus sur cette ES par Brice Pladeau (Clio) et Arnaud Gautier (Mégane), victimes l’un et l’autre de problèmes mécaniques.
Abandon… A l’entrée du parc fermé de Thibault Mulon (Peugeot 206) pour un problème mécanique non détectable lors de l’assistance.
Arrêt… A la sortie du parc fermé de Frédéric Massé (Clio 16 S) pour des raisons personnelles.
Abandon… A la sortie du parc fermé de Sébastien Le Cadre (Clio Williams) pour un souci d’ordre mécanique (fuite d’huile).
Ils ont dit
Mathias de Souza (Citroën C3) : « Je suis en super forme et j’ai abordé ce chrono en leader du Rallye. Je vais essayer de garder la même pêche jusqu’au bout. »
Jean-Marie Cuoq (Citroën Xsara WRC) : « J’ai une vieille revanche à prendre sur cette épreuve. Cette année avec ma Xsara WRC, je me fais plaisir et je me régale sur ces ES, même s’il est prévu de la pluie pour cette seconde étape. Il faut tout de même que je fasse très attention à Mathias de Souza qui est un pilote redoutable et qui connaît parfaitement ce Rallye. »
Pierre Roche (Skoda Fabia R5) : « Notre mauvais choix de gommes sur les ES d‘hier nous a donné une bonne leçon. Ce matin, je suis bien « chaussé » et mon chrono sur cette ES est dans les prévisions de notre timing.»
Nicolas Hernandez (Skoda Fabia R5) : « Il faut que je vérifie une transmission arrière, car nous en avons déjà cassé une. Hier soir, c’était très piégeux, et aujourd’hui il est annoncé une journée pluvieuse, alors prudence. »
Sam Taveneau (Citroën C3) : « Hier, cela n’allait pas au mieux. Ce matin, j’ai retrouvé mes marques et l’auto fonctionne parfaitement. »
Mickaël Faucher (Skoda Fabia) : « Visiblement, nous manquons de roulage. Hier, nous avons failli sortir dès le 1er droite, puis dans la 2, idem sur une épingle dans Ste Soule. Le principal était de rentrer à La Rochelle, et la mission a été accomplie. Ce matin, cela allait beaucoup mieux d’où notre 5ème chrono. »
Eddy Lemaitre (Skoda Fabia R5) : « Hier soir, nous avons souffert dans le 1er chrono. Cela c’est arrangé par la suite et ce matin je suis encore un peu en « rade » avec les 14’’ concédées. Il faut maintenant que je roule sagement, car pour le titre cela semble chose faite et je tiens à y faire honneur ici. »
Eric Brunson (Ford Fiesta WRC) :« Hier soir, nous avons connu des misères avec notre rampe de phares avec l’obligation de nous arrêter 2 fois. Le pare-brise chauffant ne marchait pas d’un côté. Notre objectif était de rentrer à La Rochelle. Chose que nous avons réalisée. Ce matin, je ne suis qu’à moitié satisfait du comportement de la Fiesta, car nous concédons déjà près de 11’’ sur le 1er chrono de cette seconde étape. C’est un temps « Normand » qui est annoncé, donc de la pluie pour la journée et la soirée. »
Samuel Bezinaud (BMW Compact) : « Avec nos soucis de bouchon de remplissage du moteur nous avons beaucoup galéré hier soir. Ce matin c’est beaucoup mieux, mais pas encore avec l’objectif que nous nous sommes fixé. »
Yann Clairay (Citroën C3) : « L’important pour nous est de rester dans ce top 10 tout en progressant un peu au niveau des chronos. Pour l’instant, je suis en tête de la classe 7 et j’espère bien conserver cette place jusqu'à la fin du Rallye. »
Serge Duquesnoy pour le SAO
ES 3 VHC : Aigrefeuille - Maxime Vilmot et David Castera encore aux avant-postes
Première ES de cette seconde étape sur une chaussée très humide puisque de petites averses tombent ce matin sur le Rallye d’Automne et cette première ES disputée sur les 12,080 km d’Aigrefeuille. Comme lors des ES disputées sur la 1ère étape d’hier, un premier chrono scratch pour Maxime Vilmot (Ford Escort MK2) qui s’était déjà illustré hier au soir et David Castéra (Ford Sierra Cosworth 4x4), l’un des animateurs de la 1ère étape, qui était rentré du reste en leader au parc à La Rochelle, devant Maxime Vimot et Bruno Cadillon. Ce matin, lors de cette ES d’Aigrefeuille, la bonne surprise vient de Benoit Chavet (Ford Escort MK2) qui était rentré en 12ème position hier soir et qui signe, ce matin le 3ème chrono sur cette ES.
Faits de courses
Gros problèmes mécaniques…Pour l’un des grands favoris de ce Rallye d’Automne La Rochelle Charente-Maritime : Bruno Mainguet (Alpine A 310 V6) qui a déjà gagné ici, et qui perd sur ce chrono toutes ses chances en concédant 21’30 au leader. Pour lui, cela sent le retour au paddock avant la fin de la soirée.
Moteur…En berne et boîte de vitesses défaillante sur l’Audi 80 GTE de Christian De Bard Saffier qui a concédé 11’53’’ sur ce chrono.
Petite incartade …En dehors de l’ES pour la Triumph Dolomite Sprint pilotée par Denis Ganay qui concède près de 14’ sur ce chrono.
88,733 Km/h…C’est la moyenne horaire enregistrée par la Ford Escort MK.2 pilotée par Maxime Vimot. À titre indicatif, Bruno Mainguet (Alpine A310 V6), dernier de l’ES a été chronométré à 33,933 Km/h.
Ils ont dit
Maxime Vimot (Ford Escort MK2) : « Le moteur de notre Golf tourne comme une horloge Suisse. Aucune alerte du côté mécanique et un équipage qui a un cœur gros comme ça. »
David Castéra (Ford Sierra Cosworth 4x4) : « Pour l’instant, RAS côté mécanique, comme de celui du pilote et son navigateur, d’autant que nous sommes en tête de la catégorie VH à l’issue de ce chrono »
Benoît Chauvet (Ford Escort MK2) : « Hier soir, nous n’étions pas du tout dans le coup sur la seconde ES bien trop sale pour y piloter avec de bonnes sensations. Ce matin, nous avons retrouvé du « punch » et un classement digne de notre auto et de nos ambitions. »
Michel Hayet (Lancia Delta Intégrale 8V) : « Mon passage du « Moderne » au VH est finalement une très bonne chose, car dans cette discipline il y a une super mentalité. »
Bruno Cadillon (205 Rallye) : « Bizarrement, je me sentais beaucoup mieux hier sur les ES qui étaient pourtant très sales. Ce matin, j’ai roulé pour assurer un résultat. »
Claude Cadillon (BMW 2002) : « Beaucoup moins de problèmes qu’hier, car le moteur ne « teuf teuf » plus et je pense que la panne qui nous handicapait a été détectée à l’assistance.
Geoffrey Desmereau (Ford Capri 2600 RS) : « Ce que nous redoutons le plus est la météo annoncée pour aujourd’hui. Mais compte tenu de notre prestation d’hier dans la seconde ES qui était pourtant très sale, nous restons confiants pour la suite du Rallye. »
Philippe Ancelin (BMW M3) : « Ce n’est pas le Rallye de Bords, car ici j’ai une auto qui fait, côté moteur, des bruits bizarres. Notre chrono de ce matin prouve que l’auto n’est pas prête à affronter un Rallye d’Automne dans de bonnes conditions. »
Serge Duquesnoy pour le SAO
ES 1 et ES 2 VHRS : Aigrefeuille - Jean-Jacques Hervier ouvre le bal
VHRS - ES 1 : AIGREFEUILLE (8,46 Km) : Jean-Jacques Hervier ouvre le « bal »
Première ES du jour pour les VHRS qui ont clôturé cette 1ère étape avec un chrono scratch pour Jean-Jacques Hervier (Polo G 40) qui a devancé Bertrand Tourneux (Golf Gti) de 0’’5 secondes et Pierre Olivier Lacroix (Clio 16 V) de 11’’3. L’un des favoris de cette épreuve : Alain Robineau (Alpine A 310V6) perd 41’’ sur ce chrono et pointe à la 7ème place.
Ils ont dit
Jean-Jacques Hervier (VW Polo G40) : « L’ES était vraiment très sale et comme nous sommes passés en dernier sur le chrono, il y avait beaucoup d’endroits avec des passages délicats. »
Bertrand Tourneux (Golf Gti) : « L’avantage de posséder une auto de moindre puissance et assez facile à piloter nous a grandement facilité les choses, comme pour Jean-Jacques (Hervier). Nous ne concédons que moins d’une seconde, ce qui est de bon augure pour la suite. Mais attention, car il parait que la seconde ES est très glissante et surtout pleine de pièges qu’il faudra éviter. »
Pierre Olivier Lacroix (Clio 16 V) : « Content d’en terminer avec ce premier chrono mais attention, car le second de cette 1ère étape nous est annoncé comme redoutable en raison du passage des pilotes du Rallye du Championnat de France qui ont continué à dégrader une ES très sale. »
Alain Robineau (Alpine A 310 V6) : «Quelques soucis pour maintenir l’auto dans de bonnes trajectoires. »
Alexandre Bourdeau (CG C1300) : « Les quelques plus de 14’ perdues sur ce chrono sont déjà la perte totale d’une bonne place si nous arrivons demain soir à La Rochelle. »
Delphine et Caroline Lebossé (VW Golf Gti) : « Notre objectif est de rentrer demain soir au parc fermé à la Rochelle nous restons donc, pour l’instant, prudentes et vigilantes sans pour cela essayer de perdre trop de temps. Les 3’27 concédées sur ce premier chrono sont tout de même un gros handicap pour la suite. »
ES 2 : Ste Soule/St Médard (11,51 km) : Jean-Jacques Hervier (Polo GT 40) confirme
Malgré une ES vraiment très sale et glissante avec une petite pluie fine de temps à autre, ce second chrono pour les VHRS a confirmé la domination de Jean-Jacques Hervier qui rentre donc au Parc à La Rochelle en tête de cette 1ère étape. Derrière lui, Gérard Tourneux assure sa seconde place avec également un second chrono sur cette ES de Ste Soule/St Médard. A noter le bon chrono de l’équipage 100% féminin composé de Delphine et Caroline Lebossé qui signe le 8ème temps de cette ES.
Ils ont dit
Alain Robineau (Alpine A 310 V6) : « Un peu mieux que lors du 1er chrono malgré une chaussée très sale. »
Jean-Jacques Hervier (Polo GT 40) : « Même si cette ES était très glissante, notre auto se comporte très bien et nous avons évité l’ensemble des pièges. »
Delphine et Caroline Lebossé (Golf Gti) : « Ne concéder que 1’’3 à l’Alpine A310 est une très bonne perf sur cette ES qui était hyper sale. »
ENRS : Bonne performance au chrono pour Geoffrey Tricard (Golf Gti Hybride)
A l’issue de cette première étape, le seul pilote engagé dans cette catégorie a réalisé des chronos égaux ou presque à ceux des VHRS. Il faut donc saluer les performances de Geoffrey Tricard qui a osé mettre sa Golf Gti Hybride sur les ES de ce Rallye d’Automne.
Serge Duquesnoy pour le SAO
ES 2: St Médard/Ste Soulle - Jean Marie Cuoq à l 'attaque
Si Mathias De Souza (Citroën DS3) a ouvert les hostilités pour le compte du Rallye du Championnat de France de 2ème division, dans le Rallye réservé aux Véhicules Historiques de Compétitions, après le chrono scratch, « surprise » de Alain Rivaud (205 Gti) dans la première ES, les favoris ont réagi dans la seconde ES, mettant fin à cette 1ère étape avec le scratch pour Maxime Vilmot (Ford Escort Mk2) devant David Castéra (Ford Sierra Cosworth 4x4) et Bruno Cadillon (205 Rallye) qui confirme sa prestation dans l’ES précédente. Du côté des favoris, nouvelle petite contre-performance pour Bruno Mainguet (Alpine A 310). Il concède près de 14’’ et ne signe que le 7ème chrono. Même chose pour Jean-Philippe Le Cam (Opel Manta) qui perd lui 51’’7 et Philippe Ancelin (BMW M3) qui plonge dans le classement de cette ES avec 2’01’’ de retard sur l’auteur du chrono scratch. Comme l’ont précisé la grande majorité des concurrents qui ont disputé cette ES, aussi bien chez les VHC que les Modernes, les conditions de course étaient « glissantes ». Côté Championnat de France, cette ES revient à Jean-Marie Cuoq (Citroën Xsara WRC) qui se sent très à l’aise sur le terrain glissant.
Faits de course du côté des VHC : Chrono scratch pour Maxime Vilmot
Abandons… De Pierrick Chauvel (Porsche 911 SC) sur une sortie de route sans gravité, mais qui oblige l’équipage à rendre son carnet de bord.
Problèmes mécaniques… Et abandons pour Jacques Bretenoux (BMW 323 i) et Michel Couteau (BMW 323 i), juste avant le départ de l’ES1.
Ils ont dit :
Bruno Mainguet (Alpine A 310) : « Les conditions de course étaient plus mauvaises sur cette seconde ES, avec en plus la nuit pour tout arranger.»
Maxime Vilmot (Ford Escort MK2) : « L’ES était assez sale avec des parties très glissantes. Nous avons tout de même essayé de tirer tout le potentiel de cette auto. »
Bruno Cadillon (205 Rallye) : « Je ne vais pas épiloguer sur les conditions de course, car cette ES était vraiment très sale. Heureux d’avoir réalisé un bon chrono. »
Johann Hayet (Lancia Delta Intégrale 16V) : « Encore beaucoup de satisfaction avec notre chrono à l’arrivée, malgré des conditions de course difficiles. »
Bastien Girard (Alfa Roméo GTV) :« Perdre moins de 14’’ sur cette ES revient à dire que nous avons été assez bons. »
Bruno Mainguet (Alpine A 310) : « Ce n’est que la première étape, mais j’ai comme l’impression que ce Rallye d’Automne 2019 va être pour nous une galère.»
Patrick Calvet (Ford Escort RS 2000) : « Que dire d’autre que je suis assez déçu par notre chrono sur cette ES qui était très sale par endroits. »
Geoffrey Desmereau (Ford Capri) : « C’était bien sûr le premier chrono, même si cela glissait un peu, mais là je suis partie plusieurs fois à la faute. »
Philippe Ancelin (BMW M3) : « Encore et toujours de gros soucis avec les coupures moteur, et cette fois le fond du classement avec 2’01 de concédées sur ce second chrono. Autant dire que pour la victoire les carottes sont presque cuites. »
Faits de course du côté du Championnat de France 2ème division : Cuoq contre-attaque
Abandon…de l’équipage composé de Kévin Lopez Suarez et Frédérique Lopez Suarez (Citroën DS3) sur une sortie de route ayant demandé une intervention médicale (légère blessure au genou) de la navigatrice, mais intervention du médecin qui a recommandé un passage vers le centre hospitalier par prudence.
Sortie de route… Sans gravité pour l’équipage, mais abandon de la Skoda Fabia pilotée par Bruno Longépé, un ex-vainqueur de ce Rallye d’Automne.
Problème mécaniques… A répétition, moteur et boîte de vitesses pour la Subaru Impreza Sti pilotée par Laurent Favreau.
Moteur récalcitrant… sur la Clio RS de Laurent Corbineau qui a rendu son carnet de bord lors de cette ES.
Fuite d’huile… Sur la BMW 318 Compact pilotée par Samuel Bezinaud qui a laissé un gros nuage d’huile au point-stop.
Très hard… Le chrono de Xavier Lemonnier (Citroën DS3) qui a connu lui aussi des soucis de tenue de route sur cette ES très glissante.
Sortie de route… Sans gravité pour l’équipage de la Citroën C2 pilotée par Tenessy Grezes tout comme celle de Alexandre Sivadier (Clio Ragnotti) qui a connu la même mésaventure dans l’ES1, et Jérôme Clarety (Mitsubishi Lancer Evo 9) dans le second chrono.
Ils ont dit
Jean-Marie Cuoq (Citroën Xsara WRC) : « Pour moi : RAS. Je me sens aussi bien sur ce terrain glissant que sur un asphalte dans l’état de celui que nous rencontrons ici. Je pense que ce Rallye sera un plaisir pour mon retour, car avec la 306 Maxi je suis venu ici il y a quelques années et j’ai éclaté la mécanique. »
Michaël Renaudet (Golf 3) : « J’ai un nouveau navigateur et je roule a vu. Très difficile avec les conditions de course sur cette ES. »
Christophe Martin (Super 5 GT Turbo) : « Difficile de rouler alors que le turbo nous a lâché au début de l’ES. »
Jean-Sébastien Vigion (Twingo) : « En plus d’une ES très sale, j’ai galéré derrière une R5 qui semblait à l’agonie sans le turbo… »
Sylvain Mahier (Peugeot 208 VTi) : «L’auto est un peu difficile à pilote, surtout en ligne droite, car nous n’avons pas de gripp avec un mauvais choix de pneumatiques. »
Mathias de Souza (Citroën C3) : « Je ne concède que 2’’3 à Jean-Marie Cuoq sur cette ES où il a très bien roulé. Nous aussi, mais moins vite que lui. »
Nicolas Hernandez (Skoda Fabia R5) : « Malgré cette ES très sale, nous avons réussi un bon chrono qui nous permet de maintenir le cap. »
Eddy Lemaitre (Skoda Fabia) : «Notre objectif est de rentrer entier à La Rochelle demain en fin d’étape. Je dois donc gérer ma course en fonction d’un titre qui me tend les bras. »
Sam Taveneau (Citroën C3) : «Comme tout le monde j’ai roulé sur une route à la limite du praticable. »
Mickaël Faucher (Skoda Fabia) : « Content d’arriver au bout de cette ES qui était vraiment très très sale. »
Eric Brunson (Ford Fiesta WRC) : « Dans la première ES mes problèmes de phares ont commencé, et sur cette ES j’ai encore eu des soucis de ce côté-là. »
Serge Duquesnoy pour le SAO
ES 1 : Aigrefeuille - Mathias de Sousa lance les hostilités en Championnat
Le forfait de Stéphane Pustelnick (SR au Rallye de l’Indre) devrait faciliter la tâche à un autre pilote Normand : Eddy Lemaitre (Skoda Fabia R5), actuel leader de ce Championnat de France des Rallyes de 2ème division. Cette éventualité ne sera valable que si Eddy Lemaitre termine ce Rallye d’Automne La Rochelle, ce qui n’est pas encore fait. A signaler qu’en 2017, lors de la dernière édition disputée de ce Rallye d’Automne, Eddy Lemaitre avait abandonné dans l’avant-dernière ES, alors qu’il occupait la 4ème place du scratch de ce Rallye remporté par .Nicolas Hernandez (Skoda Fabia R5). Sur cette édition 2019, les plus dangereux adversaires d’Eddy Lemaitre, outre Pascal Hernandez, seront : Eric Brunson (Ford Fiesta WRC) et surtout Jean-Marie Cuoq (Citroën Xsara WRC), un pilote Ardéchois qui ne vient pas en Charente-Maritime pour y faire de la simple figuration.
Impressionnant... Palmarès pour Eric Brunson (Ford Fiesta WRC) qui a remporté le Rallye du Touquet à 6 reprises et compte un nombre incalculable de 2ème place en Championnat de France de 1ère division avec notamment : Le Lyon Charbonnière (2008 /2011 et 2016), le Limousin en 2008 et 2011, le Critérium des Cévennes également, ainsi qu’au Mont Blanc en 2013, année où il a terminé également 2ème aux Vins de Mâcon. Champion de France de 2ème division en 2015, il a également à son palmarès un titre de Vice-Champion de France des Rallyes de 1ère division en 2006.
Erratum… Ce n’est pas au Rallye de la Vienne que Stéphane Pustelnick a abandonné comme nous l’avons écrit dans le 1er communiqué. Cet abandon s’est produit lors du Rallye de l’Indre.
128… Equipages ont été admis à prendre le départ de cette édition 2019 du Rallye d’Automne La Rochelle Charente-Maritime.
Faits de course du côté des VH : Chrono scratch surprise pour Alain Rivaud (Peugeot 205 Gti)
Problème… de coupures moteur sur la BMW M3 pilotée en VH par Philippe Ancelin qui perd beaucoup de temps sur Alain Rivaud (205 Gti), auteur du chrono scratch devant David Castéra (Sierra Cosworth 4x4) qui a attaqué très fort sur ce 1er chrono du Rallye. Il bat au chrono des pilotes comme Bruno Cadillon (205 Rallye) et Maxime Vilmpt (Ford Escort Mk2).
Petit détour… dans un champ pour Jean-Philippe Le Cam (Opel Manta) qui est tout étonné de son chrono.
Deux… tout droit pour Johann Hayet (Lancia Delta Intégrale 16v) qui est satisfait de sa conduite sur ce terrain qu’il dit glissant et réalise le 3ème chrono sur cette ES.
Prudence… et mère de sureté encore du côté de Michel Hayet (Lancia Delta Intégrale 8V) qui a déclaré à l’arrivée « qu’il restait toute une journée de course à disputer. »
Olivier Barret (Porsche 2,5 ST)… A également perdu beaucoup de temps et se retrouve en bas du classement de cette 1ère ES des VH.
Bruno Mainguet (Alpine A310)… L’ES était par endroits assez grasse et pourtant je n’ai jamais ressenti de faiblesse du côté de l’auto.
Abandons… De Michel Couteau (BMW 323 i) sur un problème mécanique.
Faits de course Rallye Championnat de France 2ème division : Chrono scratch pour Mathias De Souza
Echo de la direction de course
Explication de la direction de course au sujet du retard au départ du Rallye : « Nous avons perdu 15 minutes au départ des VH en raison d’un fort trafic routier. »
Ils ont dit
Eric Brunson (Ford Fiesta WRC) : « Des soucis avec notre rampe de phares = plus de 11’’ de concédées sur Mathias de Douza (DS3) qui est ici sur son terrain de prédilection. »
Sam Taveneau (Citroën C3) : « Nous restons sur la défensive, car il faut continuer à apprendre cette auto. Mais je suis hyper satisfait de notre chrono sur cette ES. »
Jean-Marie Cuoq (Citroën Xsara WRC) : «Quelques petits soucis au niveau de mise en route, mais rien de bien méchant. »
Nicolas Hernandez (Skoda Fabia R5) : « Une ES difficile pour nous en raison d’une rampe de phares très capricieuse. »
Eddy Lemaitre (Skoda Fabia R5) :« L’auto marche super bien et l’équipage est au top donc RAS sur ce chrono. »
Pierre Roche (Skoda Fabia Team FJ) : « Pas le bon choix de pneumatiques pour faire cette ES. »
Mickaël Faucher (Skoda Fabia R5) : « J’en perds beaucoup, mais il faut savoir que je n’ai fait que deux Rallyes cette année. »
Bruno Longépé (Skoda Fabia) : « Cela glissait un peu, mais nous étions en slick, ce qui n’était peut-être pas le bon choix pour cette ES. »
Denis Millet (Skoda Fabia) : « Je m’attendais à trouver des ES grasses. Ce n’était pas le cas partout. C’est la première fois que je roule de nuit avec cette auto. »
Yann Clairay (C3) : « Une bonne ES pour une mise en route avec un chrono sympa puisque je suis dans le tempo des Skoda R5 et autres WRC. »
Serge Duquesnoy pour le SAO
COM 1 : ECHOS AVANT ET PENDANT LES VERIFS
Cette édition du "quadruple" Rallye d'Automne La Rochelle Charente-Maritime a fait le plein au niveau des engagés puisque l'on dénombre 190 équipages engagés sur le total des quatre rallyes programmés. Dans le détail, cela donne 133 équipages pour le Rallye du Championnat de France de 2ème division, 39 VH, 17 VHRS et un équipage en ENRS (Energie Nouvelle). Bien sûr, c'est l'épreuve du Championnat de France comptant pour le Championnat de France des Rallyes de 2ème division qui retiendra le plus l'attention, puisqu'au soir de cette ultime épreuve du Championnat 2019 on connaitra le nom du Champion de France. Un titre qui ne devrait pas échapper, sauf gros problème, à un pilote venant du Comité de Normandie.
Echos des vérifications
Coup de chapeau au journal Sud Ouest qui a consacré dans ses différentes éditions sur La Rochelle une large diffusion sur ce Rallye d’Automne La Rochelle Charente-Maritime. Parmi celles-ci : Une page de présentation complète le jeudi 14 et une double page dans son édition du 15 novembre. A noter également le supplément Rallye d’Automne, figurant dans central encarté dans l’Hebdo des Charentes.
Sept anciens lauréats de ce Rallye d'Automne seront au départ de cette édition 2019 avec : Stéphane Pustelnick vainqueur en 2001, Pierre Roche qui l'a remporté en 2007, Bertrand Pierrat, lauréat en 2009, Xavier Lemonnier en 2011 et 2012, Bruno Longépé en 2014 et enfin Nicolas Hernandez lors de l'édition 2017… Un beau panel de candidats aux marches du podium pour cette édition 2019.
Bataille de Normandie pour l'attribution du titre entre l'actuel leader de ce Championnat : Eddy Lemaitre (Skoda Fabia) qui a délogé un autre pilote Normand : Stéphane Pustelnick (Clio R3) a l'occasion du récent Rallye de la Vienne. Avant ce rallye d'Automne, il n'y a que 10 points d'écarts entre ces deux pilotes. Depuis, Stéphane Pustelnick a déclaré forfait. En revanche, pour la 3ème marche du podium, il y aura également "bataille" entre Nicolas Hernandez (Skoda Fabia R5) et le pilote Lorrain Thierry Chkondaly qui ne sont séparés que par 13 points en faveur du vainqueur de l'édition 2017 : Nicolas Hernandez.
Première Participation et une étiquette de favori pour le pilote polyvalent (Terre Asphalte) Jean-Marie Cuoq (Citroën Xsara WRC), un Ardéchois qui va découvrir les ES de l'Automne. A signaler que ce pilote a remporté : 8 titres de Champion de France des Rallyes sur Terre avec 39 victoires entre 2005 et 2016 mais également 2 titres de Champion de France Asphalte (1ère division) avec dans cette discipline 13 victoires dont le Rallye du Rouergue (2001-2012 et 2013), le Mont Blanc, le Var et l'Alsace Vosges lors de l a saison 2007, le Rallye du Touquet (2006-2007 et 2015) ainsi que le Critérium des Cévennes en 2006 et 2012. Egalement à son palmarès deux Monte Carlo avec la 9ème place en 2007 et la 8ème en 2008.
Dans le groupe F2000, si la classe 14 retiendra l'attention avec 25 concurrents engagés et une bagarre attendue entre Samuel Bezinaud (BMW 318 Compact), Philippe Rageau (Maxi Mégane)et Laurent Corbineau (Clio RS), il faudra avoir l'œil sur la classe 13 où Julien Croquet (106 S16 Fabulouse-Team)) pilote du Nord de la France, est actuellement 5ème du Championnat de France. C’est un habitué de ce type d'auto (106 S 16) qu'il pilote depuis 2004.
Natacha Pagnier naviguée parJulie Chollet (Twingo RS) et Vanessa Verry avec Emmanuelle Delaire au volant d’une (106 S16) sont les deux seuls équipages 100 % féminins engagés sur cet Automne 2019.Natacha Pagnier sera favorite en R1 (seule engagée) alors que Vanessa Verry (Fun Méca Sport) devra batailler avec la cohorte de pilotes engagés en FN2.
Faits de Course
Zéro partant pour le tout nouveau Rallye des Energies Nouvelles puisque le seul engagé sur ce Rallye d’Automne à La Rochelle : Geoffroy Tricard, engagé au volant d’une Golf GTE Hybride, a été intégré au VHRC. En effet, ce type de véhicules dit Hybride n’a pas besoin de passer par la case des autos qui doivent effectuer une recharge d’énergie. Ils seront donc, logiquement 18 VHRS au départ.
Forfaits
Important que celui de Stéphane Pustelnick (Clio RS) qui était avant ce Rallye d’Automne 2ème du Championnat. Nicolas Hernandez (Skoda Fabia) peut donc maintenant briguer cette place de dauphin, si bien sûr il réalise une grosse perf. Après sa sortie de route au Rallye de la Vienne le pilote Normand a tenté de louer une autre WRC mais n’a pas été convaincu par les performances de celle-ci. Il a donc en dernier lieu trouvé une Clio R3, mais il savait que cette voiture n’allait pas être compétitive vis-à-vis des Skoda Fabia R5 et autres WRC.
Forfaits également dans le Rallye comptant pour le Championnat de France de : Julien Zambon (206 RC F2000 13), Richard Duranton (Peugeot 106 S16), Thibault Colineau (Saxo F2000 13), Franck Normand (106) et Sophie Chauveau (106 S16 F2000 13).
VH et VHRS : Dans ces deux catégories, les premiers forfaits sont également arrivés depuis les vérifications techniques et administratives. En VH, Jean-François Barre (Fiat Coupé 124 Sport) ne sera pas de la fête tout comme en VHRS : Jacques Assailly (Corvair Turbo), Patrick Poupineau (Alfa Roméo GTV).
Serge Duquesnoy pour le SAO
L’Automne 2019 à guichets fermés !...
Statistiques et remerciements (09 nov.) : Après l'annulation de l'an dernier, la plupart des équipages engagés nous avaient promis de revenir cette année. Nombreux sont ceux qui auront tenu parole : En modernes, 60 des 133 équipages étaient engagés en 2018, mais aussi 22 des 39 VHC et 10 des 17 VHRS ! C'est l'occasion pour nous de les remercier chaleureusement de leur fidélité à notre épreuve et à notre organisation !... Les listes d'engagés 2019 sont maintenant en ligne !...
Mathias sur une C3 R5 !... (07 nov.) : Une petite fumée blanche observée depuis Bords nous donne des précisions sur la monture que se prépare Mathias De SOUSA... Il devrait louer à PH Sport (à Langres) une Citroën C3 R5, qui une fois rendue sur place se verra confiée aux bons soins de Fun Méca Sport. Inutile de dire que Mathias et Marie CORBINEAU viendront sur cet Automne 2019 avec quelques belles intentions. Face à l'adversité, ça promet !... Du grand spectacle en perspective...
Mise à jour (05 nov.) : Cerise sur le gâteau pour notre épreuve avec le dénouement du Championnat de France des Rallyes de 2ème Division qui se jouera sur les routes de l'Automne !... Engagement confirmé des deux pilotes qui se battent pour le titre et qui ne sont aujourd'hui séparés que de 10 points, suite aux résultats du Rallye de l'Indre. Stéphane PUSTELNIK (sur Ds3 WRC) et Eddy LEMAITRE (sur Skoda Fabia R5) seront bien là !!! Avec Nico HERNANDEZ, 3ème du classement à 35 points d'Eddy, on aura donc les 3 premiers du Championnat 2019 au départ !... A l'issue de l'épreuve rochelaise, on connaitra le nom du Champion de France 2019 !... Non, vous ne rêvez pas... et encore moins si l'on ajoute à excellente nouvelle l'engagement in-extremis de Jean-Marie CUOQ sur Citroën Xsara WRC et de Xavier LEMONNIER (sur Ds3 R5) !!!. Nous allons donc vivre une édition de folie avec un enjeu colossal pour les meilleurs. Il ne nous manque plus que la liste officielle des engagés... certainement publiée vendredi 8 nov en matinée...
En attente de confirmation, l'engagement de Jean-Marie CUOQ avec sa Xsara WRC ferait suite à celui de Stéphane PUSTELNIK...
Modernes : Une pléiade de favoris et une formidable « lutte des classes »
Il y a 8 jours, nous qualifions la liste alors très provisoire des engagés de prometteuse ; aujourd’hui, elle nous régale et nous comble !... Et le premier d’entre nous tous à être ravi d’une situation aussi favorable mais jusque là inespérée, est bien Jérôme PIQUENOT, notre Président. Car OUI, l’Automne 2019 se jouera à guichets fermés !... Comme quoi, il n’y a pas qu’à Deflandre que l’on peut afficher complet. Timing ultra serré oblige, la butée était fixée à 185 voitures sur l’ensemble des 4 épreuves (Modernes, VHC, VHRS et ENRS). Ce cap est déjà atteint, alors que la clôture des engagements n’interviendra qu’au soir de ce 4 novembre.
C'était en octobre 2014. Le SAO avait eu l'honneur et le bonheur d'organiser la finale de Coupe de France des Rallyes. Sur le Port des Minimes, Bruno LONGEPE s'était imposé. Cette fois, ce n'est pas Marie qui navigera à ses côtés, mais Ronan CHOUCROUN
C’est donc sur liste d’attente que sont enregistrés les dossiers depuis le 31 octobre au soir. Et on a tout lieu de penser que le vendredi 15, sur les coups de 17h00, ce seront au moins 175 voitures qui s’élanceront depuis l’Esplanade Eric Tabarly (près du Bassin des Chalutiers), ceci en n’ignorant pas la probable petite dizaine de forfaits de dernière minute. En modernes, ils sont déjà 125 équipages recensés.
Le paradoxe est que si les engagements ont afflué en masse, plusieurs « pointures » que l’on attendait ne seront pas là ! Au premier rang des grands absents, citons Jérôme GALPIN (déjà 4 fois vainqueur ici) et Tony COSSON (Porsche 997 GP). En revanche, Pierre ROCHÉ (Skoda Fabia R5 Evo) et Bruno LONGÉPÉ (1er de la Finale 2014) sur Skoda Fabia seront eux bien présents. Mais attention, la liste n'est pas clôturée à cette heure !...
RA 2005 - On était le 15 octobre 2005 et l'Automne célébrait sa 50ème édition !... 14 ans plus tard, Pierre & Martine ROCHE reviennent sur les "lieux du crime"... mais cette fois armés d'une Skoda Fabia R5 Evo. - (image d'archives SAO)
Ainsi, avec Bertrand PIERRAT (2009) sur Porsche 997 GT3, qui sera navigué par Aurélia CHEVALIER, Eric BRUNSON (2015) au volant d’une Ford Fiesta WRC (A8/W) et Nico HERNANDEZ (Skoda Fabia), lauréat en 2017, nous n’aurons pas moins de 7 anciens vainqueurs de l’Automne au départ !... Et ces 7 là ne seront pas les seuls en droit de rêver à la victoire finale.
RA 2015 - A nouveau présent, Mickael FAUCHER retrouvera les routes (certainement humides de l'Automne, mais aussi le coeur de Surgères, Place de l'Europe cette fois... - (cliché Rudy Méreau)
6 devrait être le nombre de Skoda Fabia sur la rampe de départ le vendredi soir, avec celles de Mickaël FAUCHER et de Denis MILLET, ce dernier étant copiloté par une Manon VERGER qui connait le terrain de jeu les yeux fermés. Toujours en R5, il faudra compter sur Yann CLAIRAY et Sam TAVENEAU, tous deux sur Citroën C3. Enfin, citons le retour de « l’enfant du pays », Mathias de SOUSA (Citroën DS3), toujours « Au Four et au Moulin », mais qui pour la quatrième fois seulement de la saison aura lâché le pétrin et son commerce de Bords. A noter que lors de ses 3 sorties 2019, Mathias a réalisé 3 podiums scratchs !... Cette fois encore, il pourrait bien nous surprendre... car cet acharné du boulot n’aura pas fermé la boutique pour venir faire une 20ème place au scratch...
RA 2017 - Lors de la dernière édition Mathias De SOUSA était au volant d'une Clio Sport. Il sera à nouveau présent, mais autrement mieux armé, en disposant d'une Citroën DS3... Il nous prouvera à nouveau que son talent reste intact - (cliché Jean-Jacques Brunet)
Fidèle de l’Automne ces dernières années, le breton Thierry KERVENO (BMW M3, A8) est également à citer au nombre des outsiders... Il y aura aussi du beau monde en R3 (où ils seront au moins 10 à en découdre), avec Thierry LANDAIS, Thierry BOISDRON ou encore le local Romuald LEZEAU, tous sur Clio R3. N’oublions pas non plus Romain MOULON, sur sa Citroën DS3 Max. Les 8 équipages de la classe R2 nous offriront également une belle bagarre, avec le « SAOiste » venu d’Indre & Loire, Nicolas FOULON, qui devra se frotter à Jean-Sébastien VIGION (sur Renault Twingo), dont la présence honorera notre épreuve.
RA 2016 - Lorsque Romuald LEZEAU ne vend pas des voitures, il "les astique à la paille". Il sera de nouveau présent avec Vincent REAULT, au volant de sa Clio R3 - (image d'archives SAO)
Traditionnellement, la classe F2/14 offre un incroyable spectacle et nous propose de nombreux rebondissements. Et ils ne seront pas moins de 18 à s’entredéchirer avec l’espoir de grimper sur la boite de la classe ou du groupe !... Pour donner la réplique à Laurent CORBINEAU (Clio RS), à Philippe RAGEAU (Mégane Maxi) et à Sylvain TOTOUYOUTTE (BMW 318 Compact), on espérait la présence du local de l’étape, Samuel BEZINAUD. Eh bien Samuel sera bien là, en famille avec Thomas, pour retrouver des routes qu’il affectionne. Il s’en sera fallu de peu, car Samuel vient tout juste de serrer les derniers boulons de la 318 Compact encore convalescente. En espérant que sa BMW aura retrouvé toute sa fiabilité et sa motricité, on se prend à rêver d’un nouveau coup de force de sa part, lui qui nous avait enthousiasmé en 2014, lors de la Finale rochelaise, avec une 3ème place au scratch !... Mais depuis, 5 années ont passé...
RA 2017 - Au jeu de "on prend les mêmes et on recommence", je voudrais Samuel... Eh bien il sera là, avec Thomas, mais avec une auto qui manquera peut-être de km et de réglages... - (cliché Rudy Méreau)
Autre belle empoignade promise en F2/13 avec plus de 11 prétendants déclarés. Au titre de favoris de la classe, nous citerons Lionel MESNAGER, sur Saxo VTS (3ème du scratch en 2016 !), Thibault MULON (Peugeot 206 XS) ou encore les frangins DELON, Thomas et Benoit, sur leur habituelle 205 GTI, même si ces derniers devraient évoluer un ton en dessous.
Aux côtés de Mathias et de Samuel, nos pilotes locaux et régionaux compteront sur leur parfaite connaissance du terrain pour espérer décrocher quelque chose. Ainsi, le Team ERS17 de la famille ETIÉ (voir ci-contre l’article qui lui est consacré) sera là, mais en forces quelque peu dispersées, puisque seul Michael, avec le fidèle Anthony AVRILLEAUD à ses côtés, sera dans la course, au volant de sa verte et indestructible Simca Rallye III de 1973. Rappelons que la 306 XSI de Laurent est actuellement en réparation, quant à Mathieu, il est occupé à construire sa future Peugeot 208 (F2013) pour mieux revenir en 2020. Sûr que cette année Michael ne manquera pas de bras ni de compétences pour son assistance automnale...
RA 2017 - Il décline le sport auto avec autant de talent que la voile... Luc GELLUSSEAU, associé à son fiston Antoine, nous fera admirer sa magnifique Porsche Cayman S prpéparée chez A.R.Sport à Aytré - (image d'archives SAO)
Notre plaisir sera total avec la présence remarquée d’autres très belles autos, telles la Porsche Cayman S de Luc & Antoine GELLUSSEAU (GT/10), la Mitsu Lancer Evo VIII d’Antonin BONNARD (FA/8), la Lotus Exige Cup 260 (GT/10) de Jean-Michel LECLERC, la Porsche 997 d’Alain COLIN (GT+/15) ou encore la Subaru Impreza WRX de Daniel PEDENEAU (A/8).
Côté chiffres, on notera que 30 filles seront sanglées dans le baquet de droite, pour la lecture des notes et du road-book. Un équipage 100% féminin sera au départ avec Julie BESSON & Maeva PERRINAUD, sur Clio Ragnotti. La Belgique (par Danielle & Michel WILDERS) et le Luxembourg (par Julien PAILLER) donneront un caractère quelque peu européen à notre épreuve nationale. Enfin, 25 départements seront représentés. Portant les couleurs du Sport Automobile Océan, 20 pilotes et 11 copilotes tenteront de bien figurer sur leurs terres.
RA 2016 - Non, ce n'est pas une histoire belge, une fois... Mais le retour de Michel & Danielle WILDERS apportera une touche d'Union Européenne à la course. Leur Honda Civic Type R défendra les couleurs de la Belgique - (icliché rallye-sport - Gérard Simenel)
VHC : Forte poussée des « p’tits nouveaux » et des favoris déclarés
Côté VHC, parmi les 39 équipages déjà inscrits (dont 5 courront dans la catégorie Classic), on notera, à la fois avec surprise et grand bonheur, l’arrivée d’une forte vague de nouveaux pratiquants. Ils seront ainsi 11 équipages à s’aligner pour la toute première fois sur notre Automne Historique ! Kevin ARDOUIN (205 GTI), Olivier BARRET (Porsche 2.5 ST), Jordan CADILLON, fils et petit-fils de qui vous savez, sur 205 GTI, Samuel CHARRON (Ford Sierra XR4 i), Benoit CHAVET (Lancia Rally), Jean-François BARRE (Fiat 124 Coupé Sport), Michel COUTEAU (BMW 323 i), Denis GANNAY (Triumph Dolomite Sprint), (Eric JUBERT (Ford Sierra Cosworth 4x4), Dimitri PIVERT (Toyota Corolla AE 86) et Christian SAFFIER de BARD (Audi 80 GTE) effectueront tous leurs premiers tours de roues sur l’épreuve rochelaise. De quel plus beau cadeau d’anniversaire pouvait rêver cette déclinaison VHC qui célèbre ses 20 ans ?!
Printemps de Bords 2017 - La "bombe allemande", code M3, se fait plutôt rare, mais fort heureusement, Philippe ANCELIN revient sur ses terres avec "l'arme fatale" pour tenter un truc face aux 3 Sierra Cosworth 4x4 qu'il devra affronter... - (cliché Patrick Guérin)
Pour autant, c’est davantage du côté des « vieux guerriers » (qui peuvent toutefois avoir les traits de jeunes garçons !) que l’on cherchera les prétendants à la victoire, étant précisé que deux générations d’autos se feront face comme souvent désormais. De ce duel intergénérationnel, les « AJ1 et AJ2 » (autos de 1990 et après) disposeront de puissance et d’options techniques qui pourraient bien mettre au supplice leurs homologues historiques autrement plus âgées.
Il ne faudra pas se tromper !... Avec 2 pilotes dénommés CASTERA, Dominique d'un côté et David de l'autre, au volant de 2 Ford Sierra Cosworth 4x4, nous aurons 2 candidats déclarés à la victoire, même si la menace de la BMW M3 de Philippe ANCELIN sera réelle. Mais on est en droit de penser que Philippe, auteur d’un podium en 2008, se montrera moins fougueux que par le passé, au volant d’une « machine super puissante » et délicate à maitriser. A cette liste d’habitués, nous ajouterons le « bizuth » Eric JUBERT, dont on ne connait pas le potentiel exact, mais qui aura la bonne mécanique pour rivaliser.
RA-VHC 2017 - Pas toujours épargné par la malchance, Pierrick CHAUVEL revient avec sa Porsche 911 pour prendre une revanche sur le mauvais sort automnal - (cliché Jean-Jacques Brunet)
Face à ces « jeunes montures », les belles et robustes anciennes feront à coup sûr de la résistance. Et à ce petit jeu, le duel qui s’annonce entre Pierrick CHAUVEL (Porsche 911 SC) et Bruno MAINGUET (Alpine A310 V6) pourrait bien prendre des allures de combat des chefs. Rappelons que le « Pirate » au V6 tout jaune est le tenant du titre et qu’à ce titre, il voudra, avec l’aide du fidèle James CARABEAU, rester maitre chez lui.
Evoquer les équipages CADILLON, c'est d'abord parler de la famille, avant d'évoquer la mécanique. Trois générations seront cette année dans l'épreuve VHC, une première ! Mais "Papy Claude" fera encore de la résistance face aux gamins - (cliché Patrick Guérin)
En arbitres impartiaux mais prêts à s’engouffrer dans la moindre brèche, on citera Geoffrey DESMEREAU (Ford Capri 2600 RS) et les fidèles Patrick & Clément CALVET sur leur magnifique Ford ESCORT RS 2000 toute bleue. Il nous est difficile de situer les ambitions réelles de la grande famille CADILLON qui avec 3 autos au départ et 3 générations dans la course, pourraient bien, au-delà de la seule suprématie familiale, jeter le trouble dans l’ordre établi et créer la sensation. On se souvient du podium scratch de Bruno en 2017, surprenant 3ème, à la barbe des favoris...
RA-VHC 2016 - En 2016, cette Ford Capri 2600 RS avait fait forte impression, aux mains de Renaud. Cette fois, c'est le frangin Geoffrey qui s'y colle, avec Jordan BERTON, pour notre plus grand bonheur - (cliché Jean-Baptiste Lassaux)
Saluons aussi les retours d’amateurs de voitures authentiques, tel Michaël BRICOU sur BMW 200L Ti, qui, tout comme Claude CADILLON (vainqueur ici même en 2013), nous fera admirer une belle et rustique BMW. Chez les Classic, on notera, là aussi avec bonheur, la présence d’autos aussi élégantes que rares ; la Triumph Dolomite Sprint de Denis GANNAY (pilote que l’on avait vu en 2016 en Régularité, du côté de Châtelaillon-Plage, mais au volant d’une autre Triumph), ou encore les 4 Lancia engagées ; les 3 Lancia Delta de Michel et Johann HAYET et de Jacques SUIRE, ainsi que la Lancia Rally de Benoit CHAVET.
Printemps de Bords VHC 2019 - Dans la famille HAYET, je voudrais le neveu"... Eh bien Johann sera là, avec à ses basques tonton Michel, ou quand 2 Lancia Delta Intégrale vont nous régaler... Merci, Messieurs ! - (extrait vidéo COR)
Pour les férus de chiffres : Pas de femmes pilotes, mais 13 féminines seront en charge de la navigation. 7 Comités Régionaux ainsi que 14 départements seront représentés. Enfin, sous les couleurs SAO, nous retrouverons 14 pilotes et 11 copilotes prêts à en découdre avec des vues non dissimulées sur les classements annexes, mais avant tout présents pour prendre du plaisir dans leur vaste « jardin » qui ira de La Rochelle jusqu’à Genouillé...
Critérium des Cévennes - Finale de Coupe VHC 2019 - Vous ne verrez pas l'héroïne revenue de Montpellier fin octobre, avec le titre dans son coffre, mais les rochelais Jean-Philippe LE CAM & Sébastien SULLAM seront bien là, pour nous faire partager leur immense joie de Vainqueurs de la Coupe de France des Rallyes VHC 2019 !... - (cliché RSM Photographie)
Nous terminerons cette revue d’effectifs par 2 « coups de cœur ». Tout juste rentrés des Cévennes où se courrait les 25 et 26 octobre la Finale de Coupe de France des Rallyes VHC 2019, Jean-Philippe LE CAM et Sébastien SULLAM, tout auréolés de leur titre de vainqueurs de la Coupe [immense bravo, Messieurs !...] et à peine redescendus de leur nuage, reviendront aux affaires en s’alignant sur le « rallye de chez eux », mais avec une autre monture. L’Opel Kadett, encore toute chaude de son combat héroïque et victorieux dans l’Hérault, goûtera pour sa part un repos bien mérité.
15 jours après avoir marché sur le toit de l'hexagone VHC, Jean-Phil & Séb nous reviennent des Cévènnes titrés et drapés de bleu-blanc-rouge. ils courront non pas avec un "mulet", mais avec leur Manta B-GTE (de 1977) - (image d'archives SAO)
Aussi Jean-Phil & Seb ressortiront-ils leur Opel Manta B-GTE, millésimée 1977, pour s’offrir une balade musclée mais dénuée d’enjeux, et pour prolonger un peu plus la douce saveur sucrée de leur titre. Ils seront là sans pression aucune, pour s’amuser sur un asphalte qui leur est si familier. A n’en pas douter, leur objectif sera ici fort simple ; celui de finir afin de participer à la fête à Surgères le samedi soir, vers 22 heures ; un bonheur si simple pour des champions...
Déjà venu sur nos épreuves en 2015 et 2016 mais en Régularité Historique, Denis GANNAY nous revient en VHC, toujours sur Triumph, mais cette fois au volant (à droite !) de cette magnifique Dolomite Sprint - (photo source Denis Gannay)
Enfin, j’adresserai un clin d’œil très personnel à la belle « deutsche Auto » orange qui va prendre le départ de son tout premier rallye, l’Audi 80 GTE (de 1976) de Christian SAFFIER de BARD. C’est là l’aboutissement de plusieurs années de passion et de travail, car la voiture a été entièrement reconstruite par l’ami Christian, du côté d’Angoulême. Navigué par son grand fiston Rodolphe, le pilote retraité reviendra sur La Rochelle en pèlerinage, lui qui avait couru son dernier Automne (en moderne) en 1979. Il tenait à être là, pile-poil 40 ans après, histoire de boucler la boucle et de s’offrir de nouveaux frissons...
40 ans après son dernier Automne (en moderne), Christian SAFFIER de BARD a l'âme et l'excitation d'un junior à l'heure de repiquer en VHC. Les recos déjà faites (sous la pluie et dans les flaques d'eau), il s'est empressé de sticker sa rutilante Audi 80 GTE. La voici désormais baptisée aux couleurs de l'Automne, pour sa toute première sortie en rallye !... - (cliché Christian Saffier de Bard)
Ce roulage automnal aura également pour objectif de tester la fiabilité d’une auto qui a besoin de s’endurcir, elle qui à ce jour n’a parcouru que quelques tours de circuit aux Remparts. Nous leur souhaitons la bienvenue, mais aussi de trouver sur nos routes jonchées de feuilles mortes, ce petit brin de réussite qui leur permettra, je l’espère, d’être eux aussi à Surgères, après avoir surmonté la rudesse des 132,270 km chronométrés. Dur dur pour une première !...
Nous évoquerons ultérieurement ici même les déclinaisons en « Régularité Sportive » de l’Automne... En attendant, chantons sous la pluie !...
Patrick GUERIN – SAO – lundi 4 nov 2019 (actualisé le 5 nov)
La saga du Team ERS17
Reportage intime, fruit de mon immersion au sein de la famille ETIE en octobre 2019, à la découverte de l'histoire du Team ERS17 et d'une passion intergénérationnelle largement partagée depuis un demi-siècle (1969 - 2019). Lecture à ne pas rater !... P. Guérin
Ils courent en vert et contre tous depuis 50 ans, en une parfaite solidarité
De génération en génération, s’ils courent tous contre le chrono, ils le font avec classe et passion, affichant discrétion et humilité, évoluant toujours groupés et solidaires, ferraillant en véritables mousquetaires. Certains voient en eux d’irréductibles gaulois avec un sacré sens de la famille !... Si entre eux ils ne font qu’un, ils ne connaissent qu’une seule ASA, le Sport Automobile Océan.
24 octobre 2019 - Devant l'atelier de Bellecroix, la Famille ERS17 presque au complet. Seule manque Maman Annie, restée à la maison pour s'occuper du petit dernier des Etié... - (cliché Patrick Guérin)
Nous connaissons tous le vert anglais, le vert bouteille, le vert pomme ou encore le vert menthe. Il y a aussi, au cœur de nombreux parcs fermés, le « vert Cadillon » qui fait fureur depuis des décennies. A cette liste colorée fort incomplète, il nous faut ajouter le « vert ETIÉ », un vert maison, labellisé « vert ERS17 ».
Ces « petits hommes verts » aux chasubles rouges ne sont ni des envahisseurs, ni des créatures venues d’ailleurs, juste une fratrie bien de chez nous habituée à s’aligner à 3 équipages sur nos rallyes régionaux et nationaux. « Tombés dedans » tous petits (merci Papa !), ils ont déjà vu leur incroyable persévérance récompensée par des « qualifs » pour des Finales de Coupe de France, avec les frissons et parfois les longs déplacements qui vont avec.
RA 1977 - Bien avant les fils, il y a eu le père... En 1977, Norbert Etié et Jean-Pierre MARTINET, sur leur Simca Rallye II sont ici au départ de l'ES de St-Froult. Dans 4 secondes... Souvenirs, souvenirs... - (image d'archive SAO)
RA 1992 - L'année où l'Automne aura été en doublure de la 3ème Finale de Coupe de France des Rallyes Nationaux. Déjà en rouge, Laurent est présent avec sa Simca Rallye III (F13) et Tony DUPIN à la navigation. Ici avec leur quipe d'assistance (au Parc des Expositions). Leur rallye s'arrêtera brusquement, sur SRSG dans l'ES 6 de Cabariot-Lussant - (image d'archive SAO)
RA 1994 - Cherchez l'erreur !... L'auto n'est pas verte et Michael sera copilote cette année là, aux côté d'Hervé BOURAND, sur une Simca Rallye II. A cette époque le parc fermé de départ était déjà ancré au pied de la Tour de la Lanterne. Ils seront contraints à l'abandon, sur ennuis mécaniques, lors de l'ES8 "Aigrefeuille-Virson" - (image d'archive SAO)
Le tout premier serrage de boulon, la toute première tâche de cambouis resteront l’œuvre de papa Norbert, d’un paternel amateur de sensations fortes et de vitesse, aux mains si agiles, qui très tôt bercera ses rejetons aux doux ronronnements d’un 4 cylindres de Simca Rallye 2 et de 1100. Norbert aura couru dès 1969, avant même d’être papa, se testant tout d’abord, à 21 ans à peine, sur les routes du Rallye de l’Océan, au volant d’une Rallye 2. Son parcours auto qui aura commencé là s’achèvera 20 piges plus tard sur l’Automne 90, sous les couleurs du SAO, par un abandon tristounet partagé avec son fiston Laurent assis à sa droite. Leur Talbot Rallye 3 les avait soudainement trahis entre l’ES6 et la 7 ; une sortie plutôt ratée pour papa Norbert.
RA 2003 - L'équipage Michael ETIE - Anthony AVRILLAUD est au départ du 48ème Rallye d'Automne., avec la Rallye III. Ils ne disputeront malheureusement que 3 ES, la petite auto verte ayant connu des ennuis mécaniques - (image d'archive SAO)
RA 2005 - La Rallye II vaisseau de l'espace !... Michael et Anthony sont en gravitation, en apesanteur totale... Plaisirs et vitesses sont au maximum, sous les yeux d'un public ravi - (image d'archive SAO)
Reprenant le manche, les garçons allaient à leur tour devenir accros à la « bagnole » et à l’asphalte. Appliqués à faire leurs gammes tantôt en courses de côtes, tantôt en rallyes, au volant de petites autos souvent « bricolées maison », ils allaient par choix, mais aussi en raison de contraintes financières, rester longtemps fidèles à leurs « caisses » d’origine. Le plus rustique d’entre eux est assurément Michael qui reste aujourd’hui encore viscéralement lié à sa Simca Rallye 3 (F2000/12) de 1973.
RA 2006 - Laurent Etié et Nicolas BRUGIER, sur Peugeot 306 XSI (F2014), en pleine spéciale. Le temps pour Nicolas, entre la lecture de 2 notes, de saluer les copains !... Ils termineront 68èmes du scratch et 12èmes de classe - (image d'archive SAO)
Si souvent présents et à la fois si discrets, les garçons sont des taiseux, jusqu’à se montrer timides même. Seul Mathieu, le benjamin de la bande, a « de la goule » et sait évoquer avec autant de malice que d’émotion le parcours sportif de sa grande famille. Il est celui qui porte la communication du Team, sur le terrain comme jusque sur les réseaux sociaux, et grâce à lui ERS17 tisse sa toile, bien au-delà de Dompierre-sur-Mer.
RA 2006 - Etre au départ de l'Automne jusqu'en 2014, c'était aussi passer par les incontournables interviews de Christian MACQUIGNAUD... Franck MERCIER et Mathieu s'y prêtent volontiers au départ de cette 51ème édition - (image d'archive SAO)
Si d’ordinaire on voit assez peu les hommes, ce sont bien leurs autos en revanche qui se font remarquer. Leur vert immaculé attire le regard, suscite à la fois curiosité et nostalgie de la part de tous ceux, jeunes et moins jeunes, qui chérissent les petits bolides d’hier. Car chez ERS17 (Etié Rallye Sport 17), c’est le vert maison qui teinte l’atmosphère. Oh pas n’importe quel vert !... un vert spécial, identitaire, qui ne demanderait qu’à être breveté. Mais ne vous amusez surtout pas à le copier ; ils en seraient verts de rage !
RA 2006 - Si les années se suivent, la réussite n'est pas toujours au rendez-vous... L'histoire d'ERS17 a aussi parfois été émaillée de tristes moments... "Ah ben comme ça, elle va forcément rouler moins bien !". Voilà du boulot pour Papa Norbert... (archives SAO)
RA 2005 - Michael & Anthony sur le podium F2012 RA 2007 - Mathieu & Franck sur le podium F2013
Mais quand "ça veut bien rigoler", les Automnes d'ERS17 peuvent aussi se terminer par une montée des marches... Un exercice que semblent particulièrement apprécier nos équipages... C'est drôle, même là, Ils ont l'air d'être tout vert !" - (images d'archives SAO)
RA 2007 - Le menuisier Laurent semble être bien plus à l'aise avec le bois qu'il travaille en semaine que sur celui de "la boite" de l'Automne. Il est ici aux côtés de Mario CANTET, sur le podium F2014 - (image d'archive SAO)
Ce joli vert clair est l’héritier direct de la toute première « mob » de Laurent & Michael, une Peugeot 103 peinte et repeinte par les deux ados. Quelques années après, leurs autos reprendront très naturellement la teinte historique du deux roues de leur prime jeunesse, sorte de clin d’œil à leurs virées pétaradantes de gamins turbulents. Bien plus tard, Laurent se démarquera de ses frangins, préférant au « vertétié » le rouge de « Flash McQueen », la célèbre voiture de « CARS », imaginée par les studios Pixar en 2006. Et il y est resté fidèle, à l’image de son actuelle 306 Maxi.
RA 2009 - C'était il y a 10 ans pile-poil !... Une image rare (et belle) des 3 autos réunies qui viennent de satisfaire au vérifs techniques. A droite, Mathieu, mister "public relations" du Team - (image d'archive SAO)
L’ainé des fistons a pris son envol automobile un beau jour de 1987, d’abord en copilotant papa, à droite dans la Rallye 2, avant d’en prendre le volant en 89. Notons au passage que Laurent boucle en cette année 2019 ses 30 ans de licence FFSA !... Et ça, ce n’est pas du cinéma !...
Michael débutera en 1993, tantôt à gauche, tantôt à droite, mais très vite dans la petite Simca « made in Bellecroix ». Ces deux là se seront bien trouvés. En totale osmose avec l’auto, il se pacsera avec elle, au point de ne la plus quitter, et leur amour partagé dure encore ! Précisons que sa Rallye 3 est une « mémère » de son âge, aussi solide que fiable, une relique qui tient la route et avec laquelle il courra à nouveau ce week-end, 26 ans plus tard !... Venons-en à Mathieu, le joyeux luron de la bande, qui s’offrira un premier départ en course en 2004 au volant d’une Saxo VTS. Ensemble, ils s’amuseront durant une quinzaine d’années, jusqu’à ce que Mathieu se découvre récemment des envies d’autre chose.
Mathieu & Sébastien préparent l'avenir. Pas de rallyes cette année, mais le remontage complet de la future Peugeot 208 F2013 en vue de la saison 2020. Point de moteur dans la caisse encore vide, mais déjà du vert et beaucoup d'espoirs... - (cliché P. Guérin)
Saison blanche pour lui, mais surtout pas noire, car le garçon refait de la couleur (du vert, évidemment !) en se remontant une Peugeot 208 (F2013), histoire de s’offrir un retour musclé à la compète et une belle saison 2020. Je vous parie qu’en 2022, à l’heure de célébrer les 40 balais du boss, l’auto sera au nombre des invités à la fiesta ! Mais aujourd’hui, la future bête de course n’est encore qu’un embryon inerte. A l’abri dans son écrin, la belle écorchée se construit peu à peu. Mathieu la façonne, l’assemble, la bricole, la modifie, l’embellie, la bichonne jusqu’à ce qu’elle se fasse rutilante et ronronnante au sortir de l’hiver... Naissance et baptême sont prévus pour le printemps prochain. Il prépare déjà les dragées.
RA 2007 - Assistance ERS17 à Surgères - Norbert & Michael s'activent autour de la petite Simca qui semble réclâmer quelques soins et un peu de carburant... - (image d'archive SAO)
Chez les ETIÉ, le temps est une denrée précieuse. Les heures libres de chacun se passent à l’atelier, à soigner leurs autos, à les améliorer. Entre leur reconstruction, leur préparation et parfois la cicatrisation de leurs bobos, le temps leur parait toujours trop court.
Mathieu dispose des compétences techniques qui lui permettent de concevoir des pièces mécaniques inédites, dénuées de copyright. Leur dessin industriel est ensuite vérifié par Michael, qui valide ; il n’y a plus qu’à fabriquer puis à monter. La complémentarité des 3 frangins est totale si on y ajoute la minutie du grand frère Laurent, menuisier en semaine et expert en « chirurgie plastique » le week-end, sans parler de sa parfaite maitrise dans l’application de la résine. Enfin, tout en expérience et en savoir-faire, Papa Norbert (ancien usineur rectifieur), profite des libertés de sa retraite pour réparer ou façonner les pièces. En fait, il ne manque guère que la pointeuse dans cet atelier suréquipé, sauf qu’ici, on ne compte ni son temps ni sa peine et les dimanches ne sont pas chômés.
RA 2007 - Départ d'ES ; Laurent est "vraiment dedans" !... "Protectrice", sa fille Florine, qui n'a alors que 7 ans, est déjà présente à ses côtés, le nom plaqué sur le rétro. La 306 XSI ira au bout et Laurent & Mario grimperont sur la boite - (image d'archive SAO)
Mais ERS17, ce n’est pas qu’une conjugaison collective de mécanique et de vitesse. Au sein du Team, on défend avant tout quelques valeurs humaines qui lui sont fortes : La loyauté sportive (par principe et pour s’éviter des ennuis), le plaisir partagé (tant dans l’auto, qu’avec l’ensemble du Team), l’audace (tant au volant que du point de vue financier !), la solidarité (familiale et l’entraide entre concurrents), la confiance (au sein de l’équipage, en l’assistance), le respect (de l’adversaire, de l’organisation, mais aussi de la planète ; tout cela dans un esprit de liberté), et la simplicité des êtres (discrétion, humour et rester bons perdants). Ils sont vraiment verts de fraicheur, ces garçons là !
Histoire de s’entretenir physiquement, les s’adonnent régulièrement à la pratique du rugby mais uniquement dans les travées de Deflandre, avec un temps fort à la mi-temps (!). Plus sérieusement, ils se livrent de temps en temps et pour de vrai aux joies du foot ou du tennis de table.
RA 2009 - Rencontre furtive sur le parc de regroupement de Surgères. Les 40 minutes permettent à Mathieu, à Franck et à la Saxo VTS de poser pour la postérité...
Pas machos pour deux sous, ils viennent d’introduire un peu de féminité au sein du Team, avec l’arrivée l’an dernier de la toute jeune Florine (19 ans), fille de Laurent et copilote de son paternel sur les Printemps de Bords 2018 et 2019. Privée d’Automne cette année, elle effectuera au cours de la saison prochaine quelques piges avec ses tontons préférés, Michaël et Mathieu, espérant ensuite goûter à l’ivresse mais aussi aux pièges de l’Automne. Mais avant, il faut que papa rafistole et remuscle la 308 revenue toute cabossée du dernier « 12 Travaux ».
Rendez-vous est pris et nous ne manquerons pas, les 6 & 7 novembre 2020, d’être là pour souhaiter à Florine un anniversaire qu’elle fêtera à vitesse grand V, sur un tapis de feuilles mortes, casquée, en combi et road-book en mains ! La ballade trépidente qui lui sera alors proposée n’aura rien d’une classe verte ni d’une douce mise au vert. Florine devrait se souvenir longtemps de la célébration de ses 20 ans. On peut imaginer que son douillet salon de coiffure lui paraitra alors bien loin, très loin même !...
RA 2012 et 2017 - Mathieu & Mika tels que vous ne les avez jamais vus, flashés par nos reporters-photgraphes, à quelques secondes du départ de la 1ère étape. Mathieu au volant de sa Saxo VTS (à G) - Parc fermé 2012 (au centre) - Michael au volant de la Rallye III (à D) - (clichés de Mickael Lardeux)
Mais revenons au présent. Si ce week-end, Michael sera le seul à s’élancer au départ de cette 62ème édition, avec le fidèle Anthony à ses côtés, Mathieu nous confesse que le bonheur de la fratrie ne sera total que lorsqu’au printemps, les 3 doublettes pourront à nouveau s’aligner ensemble, avec l’ambition non dissimulée de remporter quelques classes en F2000. Il nous avoue même que leur Graal ultime serait, sur une même épreuve, de parvenir un jour à rafler les 3 marches du podium de Groupe F2000 ! Il est heureux que nos porteurs de vert soient également porteurs d’espoirs et de rêves.
Pour les concrétiser, ils ne sont pas seuls. Autour d’eux, les copains comme leurs compagnes et leurs ados sont nombreux à s’investir, à se mobiliser. Annie, Sophie, Sabine et Clémence aident à la mise en place de l’Assistance, gèrent l’intendance, sont là pour encourager et motiver leurs super héros ; peut-être aussi parfois, sont-elles aussi là pour les consoler... Le retraité Norbert s’y colle aussi, vêtu de sa salopette, la clef de 12 à la main ; sa façon à lui d’être dans la course, au service de « ses petits »... La Simca Rallye 3 ; il vous la déshabille les yeux fermés. Il ne la répare pas, il la caresse... Ce n’est plus de la mécanique, c’est de la sensualité à l’état pur ! Une intimité assumée dont Annie, son épouse, ne peut même pas être jalouse.
Départs de nuit, pour la 1ère étape, de Laurent sur 306 XSI en 2007 (à G) et de Mathieu sur Saxo VTS en 2010 (à D) pour l'un des instants les plus excitants, les plus attendus depuis des mois... - (images d'archives SAO)
Parmi leur garde rapprochée toujours présente, il y a Jean-Philippe, dit « JP », le maitre mécano. Il y a aussi l’ami Valentin, garçon aussi dévoué que déterminé et qui a ce sens inné du relationnel, du bon mot. Il ne faut pas oublier Hervé, le plus jeune « fréro », ou encore Tonton Gilles, les potes David et Flavien qui viennent régulièrement filer le coup de mains... Quelles que soient les conditions, les circonstances, chacun(e) connait sa partition à la note près, apportant sa contribution perso et une touche de valeur ajoutée à la performance du Team, mais aussi quelques fois, quand ça ne sourit pas, sa dose de réconfort... Ici, c’est toute une équipe, toute une famille qui gagne ou qui perd, qui rigole ou qui chiale... Ils ne savent jouer que collectifs.
Et il y a aussi ceux qui "roulent à côté" et dont on ne parle que trop rarement, les copilotes. Anthony AVRILLEAU est de ceux là, lui qui fait figure ici de pièce rapportée et qui est là depuis 2001, toujours sanglé dans le baquet de droite de la Rallye III, régulièrement brinqueballé par Michael, et il aime ça ! Si son berceau de grand enfant souriant est d’un si beau vert, il y est pour quelque chose « Maitre Anthony » artiste peintre auto... Mathieu ose même dire de cet excellent bricoleur agile du pistolet, qu’il aurait « la main verte » ; on se demande bien pourquoi !?...
RA 2017 - Retour au rouge pour Laurent dans cet univers familial teinté de vert !... Commme on le voit, Laurent & Franck crachent des flammes dans la nuit. Ils termineront 19èmes du scratch et 2èmes de classe - (cliché Nicolas Millet - FR Média Live)
Et puis, il y a Sébastien PINAUD, « the navigator reference », qui connait par cœur son job de décodeur de road-book. Associé à Mathieu, il aura marqué de son empreinte le joli parcours de la Saxo VTS durant sa période ERS17. Dans la 306 Maxi rouge, c’est Franck MERCIER qui depuis 2006 dirige la manœuvre. L’homme est passé maitre dans l’art de faire tirer des bords ou de faire réduire la voilure à un Laurent hyper rapide, toujours très combatif et agressif dans son pilotage. Mais désormais, son siège devient un tantinet éjectable, car Florine pousse au portillon... On pourrait aisément soupçonner Laurent d’être superstitieux, lui qui se plait à toucher du bois à longueur de semaines... une pratique qui ne l’aura cependant pas empêché cette saison de froisser quelques pare-chocs et tout l’avant de sa 308... Il sait que les "12 Travaux" vont rîmer pour lui avec travaux...
RA 2017 - Laurent nous démontre ici que la chasse aux dixièmes passe souvent par la trajectoire la plus courte, par la prise de corde... ou comment dépoussiérer son auto en se frottant à une botte de paille... - (cliché Jean-Jacques Brunet)
Si le temps qui passe leur est tout aussi fuyant que précieux, le vrai nerf de la guerre reste le budget, le petit euro qui traine ici ou là et qu’il convient de mettre de côté. Ici, tout le monde sait mettre la main à la poche, jeunes et moins jeunes ; on fait avec les moyens du bord, parfois en se privant d’autre chose, en zappant un loisir, en différant un achat, en renonçant à un voyage... Chacun est bien conscient des sacrifices que le sport auto exige. Les garçons ont beau tirer les sonnettes, solliciter des partenaires éventuels, les temps sont durs et ils ont de la concurrence dans cet exercice aussi délicat qu’à l’issue incertaine... Ils se sont heureusement trouvés une petite bouffée d’oxygène avec la fabrication de pièces mécaniques « sur mesures » pour les copains ; c’est là une ressource d’appoint qui reste très occasionnelle mais qui leur fait du bien...
L'emblématique et toujours rutilante Simca Rallye III (de 1973) de Michael et Anthony est fin prête pour s'aligner une nouvelle fois sur l'Automne. Aux dernières nouvelles, il semblerait qu'ils aient déjà trouvé du monde pour assurer leur assistance... - (cliché P. Guérin)
Ainsi vont la vie et la passion automobile des trois générations de ETIÉ, forgées et entretenues depuis un demi-siècle exactement (1969-2019) en toute discrétion, tout au fond du jardin paternel, dans des dépendances regorgeant d’outils et de pièces détachées.
Annie et Norbert demeurent les gardiens de ce temple ouvert à qui veut bien venir les rencontrer, mais à chaque fois que s’élance un rallye de Printemps, d’Automne ou d’ailleurs, la maman, sans rien en dire à personne, ne cède au sommeil qu’après avoir salué le passage en coup d'vent de sa marmaille casquée, gantée et harnachée. Elle ne retrouvera calme et quiétude que lorsque tout son petit monde sera bien rentré au bercail, une fois la ligne d’arrivée franchie... Ce week-end de mi-novembre, ils seront un peu moins stressés, car seul leur Michael s’en ira défier l’asphalte automnal de notre aunisienne contrée. Mais sitôt l’ultime CH pointé, le garçon n’oubliera pas de dire à Maman que tout s’est bien passé. Demain alors, un nouveau jour pourra se lever et la saga ERS17 passionnément et sportivement se prolonger...
Patrick GUERIN - SAO - vendredi 25 octobre 2019
Les premiers favoris démasqués...
Humm, ça promet !... En ce 23 octobre (engagements en cours), ils sont déjà 80 « Modernes » à avoir composté leur dossier... et il y a déjà « du très lourd » ! Au moins 3 anciens vainqueurs seront là : Bertrand PIERRAT (2009) qui pour l’occasion retrouvera Aurélia CHEVALIER à ses côtés (Porsche 997 GT3), Eric BRUNSON (2015), au volant d’une Ford Fiesta WRC (A8W) et bien sûr Nico HERNANDEZ, le tenant du titre, qui revient sur sa Skoda Fabia R5 pour tenter le doublé.
RA 2019 - Qui sera en mesure d'empêcher Nicolas HERNANDEZ et sa Skoda Fabia R5 de réaliser le doublé, après sa victoire en 2017 ? - (cliché Jean-Baptiste Lassaux)
Si l’on ajoute à ses favoris désignés le Team FJ, avec Jérôme GALPIN (déjà 4 fois vainqueur ici) et Pierre ROCHÉ (Skoda Fabia R5) qui sont annoncés partants, on assistera à un véritable combat de gladiateurs. Cerises sur le gâteau, Bruno LONGÉPÉ (1er de la Finale 2014), Xavier LEMONNIER (lauréat en 2011 et 2012) et Stéphane PUSTELNIK (vainqueur en 2001) sont également attendus.
RA 2019 - L'édition 2015 avait été dominée par Eric BRUNSON. Il revient cette année au volant d'une surpuissante Ford Fiesta WRC (A8W), certainement pas pour faire de la figuration...
Outre celle de Nico, plusieurs autres Skoda Fabia R5 seront au départ, notamment celles de Mickaël FAUCHER et de Denis MILLET. Toujours en R5, il faudra compter sur Yann CLAIRAY (Citroën C3) et sur Jérôme VAUCEL (DS3).
RA 2019 - Lors de la 54ème édition, en 2009, Bertrand PIERRAT, déjà associé à Aurélia CHEVALIER, l'avait emporté. 10 ans plus tard, il nous revient des Vosges, toujours copiloté par Aurélia, pour tenter la passe de 2... mais la concurrence sera rude...
Les outsiders seront légion, avec Thierry LANDAIS, Thierry BOISDRON ou encore le local Romuald LEZEAU, tous sur Clio R3. N’oublions pas non plus Romain MOULON, sur sa Citroën DS3 Max. En R2, nous relèverons avec grand plaisir la présence de Jean-Sébastien VIGION (sur Renault Twingo).
RA 2019 - Retour sur l'édition 2017 avec, sur le Place du Château à Surgères, cet échange sympa entre Jérôme GALPIN (qui terminera second) et Nico HERNANDEZ qui, après l'abandon surprise de BEAUBELIQUE, s'imposera - (cliché Patrick Guérin)
Grosse bagarre en perspective en F2/14 avec déjà 12 équipages recensés. Parmi eux, nous citerons le fidèle Philippe RAGEAU, Même combat en F2/13 avec plus de 10 prétendants déclarés ; on pense à Lionel MESNAGER (3ème du scratch en 2016), à Thibault MULON ou encore aux frangins DELON, Thomas et Benoit.
RA 2019 - Stéphane PUSTELNIK s'était imposé en 2001. En 2015, il s'offrant la 3ème place du scratch. L'indestructible Stéphane est annoncé (sur ses roues !)... mais viendra t-il avec l'espoir d'un second succès, 18 ans plus tard ?... - (cliché Rudy Méreau)
Nos talentueux régionaux ne devraient pas être en reste : Mathias De SOUSA est quasi certain... et peut-être aussi Samuel BEZINAUD, si Samuel a le temps de remonter son auto. Le Team ERS17 de la famille ETIÉ sera bien présent, avec Laurent sur Peugeot 306 XSI et Michaël, sur son ancestrale et indestructible Simca Rallye 3 (de 1975). Enfin, on se régalera avec de très belles autos, telles la Porsche Cayman S de Luc & Antoine GELLUSSEAU, la Mitsu Lancer Evo 8 d’Antonin BONNARD ou encore la Subaru Impreza WRX de Daniel PEDENEAU.
RA-VHC 2019 - Lors de sa première apparition sur l'Automne VHC en 2016, La Ford Capri de Renaud DESMEREAU avait ravi le public... On est heureux de retrouver cette belle auto, mais cette fois avec Geoffrey au volant... - (cliché Jean-Baptiste Lassaux)
Côté VHC, parmi les 25 équipages déjà inscrits, on suivra de près le combat des chefs entre Pierrick CHAUVEL (Porsche 911 SC), Bruno MAINGUET (Alpine A310 V6), David CASTERA (Ford Sierra Cosworth 4x4) et Geoffrey DESMEREAU (Ford Capri 2600 RS). A suivre également Eric JUBERT (Ford Sierra Cosworth 4x4) et les fidèles Patrick & Clément CALVET (Ford ESCORT RS 2000).
RA-VHC 2019 - Depuis 2011 et nos finales de Coupe de France, Patrick & Clément CALVET reviennent régulièrement sur notre épreuve. Ils seront à nouveau présents avec leur magnifique Ford Escort RS 2000 - (cliché Jean-Jacques Brunet)
Enfin, pour trancher avec la présentation de ces grandissimes favoris, nous adresserons un amical clin d’œil à l’attention d’un équipage qui nous viendra d’Angoulême et qui s’alignera à son tout premier rallye VHC. Après avoir couru son dernier Automne (moderne) il y a 40 ans tout juste, Christian SAFFIER de BARD vient ici inaugurer sa très belle et rarissime Audi 80 GTE (de 1976), entièrement remontée de ses mains.
RA-VHC 2019 - Il sera l'un des bizuths parmi les VHC et ne sera pas en bagarre pour la victoire finale, mais 40 ans après son dernier Automne couru en moderne, Christian SAFFIER de BARD revient après au volant d'une Audi 80 GTE reconstruite de ses mains !...
Pour son retour à la compétition, Christian sera navigué par son fils, Rodolphe, mais sans penser du tout à une quelconque performance. Leur seul et unique objectif sera de rallier Surgères samedi soir, sur les coups de 22h15... Ils espèrent alors que leur belle et respectable « orange » aura rendu tout son jus, sans avoir connu de pépins...
Patrick GUERIN – SAO – mercredi 23 octobre 2019
PS : Cet article est susceptible d'évoluer en fonction des engagements à venir...
Un Automne 2019 entre tradition et innovations
Une institution à perpétuer
Le Rallye d’Automne est une institution et les Maires de La Rochelle qui depuis 1953 se sont succédés, se sont toujours plus à rappeler combien l’épreuve automobile était et reste inscrite au patrimoine sportif de la cité comme à celui de la CDA et du Département.
L’équipe actuelle du Sport Automobile Océan, présidée par Jérôme PIQUENOT, est l’heureuse héritière de ce capital, de cet incontournable rendez-vous sportif qui, en ces 15 et 16 novembre 2019, va vivre sa 62ème édition. Ce sera pour nous tous un moment d’autant plus fort que l’édition 2018 avait due être annulée, suite à des mouvements sociaux de grande ampleur à travers le pays.
RA 2019 - En 2017, sur le podium, Paul FLOGEAC, Directeur du Centre Leclerc de Lagord et partenaire historique de l'Automne, avait donné le départ aux principaux favoris, en présence de Jean-François FOUNTAINE, Maire de La Rochelle - (cliché P. Guérin)
L’équipe rochelaise est également très fière de perpétuer cette notoriété historique et d’entretenir la légende de l’Automne, d’un rallye qui, du haut de ses 66 ans, atteint aujourd’hui la maturité d’un sénior. Mais que l’on se rassure, « Papy Automne » se porte bien, au point de se soucier de son avenir et de le préparer en s’ouvrant dès aujourd’hui aux voitures à énergies nouvelles (EN) !
Les concurrents, les partenaires, les officiels, les bénévoles comme son fidèle public vont pouvoir le vérifier en retrouvant deux jours durant toute la rigueur sportive de l’épreuve rochelaise, mais aussi sa convivialité, sa dimension festive et la qualité de son accueil, avec le grand bonheur de pouvoir évoluer dans un écrin toujours aussi prestigieux, celui du Port de La Rochelle et de ses Bassins.
RA 2019 - Après s'être longtemps installé sur l'Esplanade St-Jean d'Acre, le Rallye d'Automne bénéficie toujours d'un écrin magnifique pour son aire de départ, désormais sur l'Esplanade Eric Tabarly, autour du Bassin des Chalutiers - (cliché Cédric Travert)
Pour autant, on ne se sera pas contenté de faire un simple copier/coller de l’édition 2017. Si la devise du SAO est bien de s’appuyer sur ses acquis et sur les points forts de son organisation, l’ASA ambitionne toujours de faire évoluer son épreuve. L’Automne doit être un savant dosage de continuité et d’innovation. Si nous sommes parfois soumis à quelques évolutions incontournables ou règlementaires (en matière de sécurité notamment), nous savons également nous imposer des innovations fortes, destinées à maintenir l’attractivité sportive du rallye, soit par le tracé de nouvelles ES soit par l’ouverture à de nouvelles disciplines. Et il y aura du nouveau cette année !
RA 2019 - Régionaux de l'étape, Samuel BEZINAUD & Nico BARBIER avaient fait le spectacle en 2017. A J-22, la grande question est de savoir s'ils seront à nouveau présents cette année. Il parait que Samuel fait encore de la mécanique... - (cliché Rudy Méreau)
Une édition qui s’appuie d'abord sur ses acquis
En 2019, la tradition sera maintenue avec tout d’abord, le jeudi 14, une séance d’essai du côté de Fouras, à nouveau proposée aux concurrents qui souhaiteront peaufiner leurs derniers réglages. Tradition encore avec le vendredi soir une 1ère étape en guise de prologue, avec ses deux habituelles ES d’Aigrefeuille (version courte de 8,460 km) et ES « St-Médard – Ste-Soulle » (11,510 km). Fidèle à ses exigences de sécurité, le SAO mettra à nouveau en place sur chacun des 11 chronos un dispositif technique allant bien au delà des règles FFSA imposées (RTS, règles techniques de sécurité).
RA 2019 - L'Automne est fier de compter un Public fidèle et passionné. Fort heureusement, celui-ci se montre généralement très discipliné en se positionnant derrière la rubalise verte... et rien que là !... - (cliché Rudy Méreau)
Voilà qui nous donne l’occasion de rappeler au public désireux de se rendre sur les ES qu’il devra impérativement se positionner dans les « zones public » matérialisées par de la rubalise verte. Tout autre emplacement lui sera formellement interdit !... Et n’oublions pas que depuis 3 ans maintenant, les forces de l’ordre sont habilitées à verbaliser tout spectateur qui ne respectera pas les consignes données par les commissaires de route ou qui sont décrites dans le dispositif de sécurité. Pour ce qui nous concerne, nous tenons à ce que l’Automne reste bien le rallye des « feuilles mortes » et non celui des « prunes amères »...
L’un des atouts essentiels de l’organisation est l’attachement de ses partenaires, un attachement qui se manifeste par une très longue fidélité de leur part, qu’ils soient institutionnels (Villes, Communautés de Communes, Département) ou qu’ils soient économiques et associatifs. Notons que certains d’entre eux sont présents à nos côtés depuis plus de 30 ans ! C’est ici l’occasion de leur adresser un immense merci, car sans eux, point d’Automne !...
RA 2019 - Un alignement "renversant" d'autos en parc fermé habillé des couleurs de nos partenaires - (cliché Jean-Jacques Brunet)
Fidèle parmi les fidèles, la Ville de Surgères nous accueillera une nouvelle fois le samedi, comme depuis une vingtaine d’années maintenant, mais plus sur la Place du Château, récemment réaménagée. Un très court parc de regroupement (de 5 minutes !) se tiendra sur la Place de l’Europe. 3 rotations sont prévues : La première à partir de 10h13, la seconde à partir de 15h32. En soirée, un troisième passage par le centre-ville commencera à partir de 20h31. Enfin, à 21h59, la Cité d’Hélène célébrera l’habituel temps fort que constitue l’arrivée finale des concurrents du 20ème Automne VHC, avec sa traditionnelle remise des prix (avec pétillant à la clef !), un vrai moment de bonheur partagé entre tous et très apprécié du public. Tout au long de la journée, une liaison avec le PC course nous permettra, depuis le podium de la Communauté de Communes Aunis Sud, de suivre les classements, souvent riches de rebondissements !...
RA 2019 - Habituellement blotti aux pieds des remparts de Surgères, le parc de regroupement de l'Automne sera légèrement déplacé (sur la Place de l'Europe), suite aux travaux de réaménagement de la Place du Château - (cliché Patrick Guérin)
Le samedi, le ravitaillement en carburant, dit « refouling », se fera également sur Surgères. Le Centre Leclerc, fidèle partenaire de l’organisation, mettra sa station services à la disposition des concurrents.
Zoom sur La Rochelle : Comme les années précédentes, le Parc d’Assistance sera installé au Port des Minimes et les départs du vendredi (1ère étape) comme du samedi (2ème étape) seront donnés sur l’Esplanade Eric Tabarly, entre l’Aquarium et le Bassin des Chalutiers.
Samedi soir, sur cette même Esplanade et à compter de 23h41, le retour des « rescapés » ENRS, Modernes, et VHRS (dans cet ordre précis) se révèlera particulièrement spectaculaire avec pour la toute première fois à l’Automne, la remise des prix sur le podium d’arrivée !...
RA 2019 - Lors de la dernière édition, les Skoda Fabia R5 avaient trusté les places d'honneur à l'arrivé de la 61ème édition de l'Automne. En sera t-il de même cette année, avec la présence confirmée de WRC...? - (cliché Jean-Baptiste Lassaux)
Des innovations sur le routier
Même si la chose n’est guère aisée, il est important, pour ne pas dire essentiel, d’apporter régulièrement quelques innovations au parcours chronométré.
C’est ainsi que les fidèles copilotes de l’Automne qui avaient soigneusement conservé leurs notes sur l’ES de Genouillé, devront revoir leur copie, car l’épreuve de 17,720 km, qui sera à parcourir 3 fois, a été remaniée. Avec de nouveaux tronçons jusque là inédits, ce grand classique de l’Automne se devra d’être retravaillé soigneusement durant les 3 passages de « recos » autorisés !...
Découverte également à l’heure d’aborder l’ES de la Trézence, même si l’endroit ne manquera pas de rappeler quelques vieux souvenirs à certains... Ce tout nouveau chrono, long de 13,540 km, saura se montrer à la fois très technique, rapide parfois... et non dénué de pièges.
A noter cette année que les vérifications administratives et techniques du vendredi se tiendront sur le site même du Parc Fermé, Esplanade Eric Tabarly, près du Bassin des Chalutiers.
RA 2019 - L'espace d'un week-end, l'Esplanade Eric Tabarly voit les bateaux du Bassin des Chalutiers cohabiter très pacifiquement avec les bolides de l'Automne. Ici, le Parc fermé de l'édition 2016 - (cliché Jean-Baptiste Lassaux)
Le VHRS et le ENRS font leur entrée à l’Automne !
Si le Sport Auto est connu pour ses incessantes évolutions, ses pratiques s’élargissent, notamment en direction des disciplines qualifiées de « plus douces » et de « plus propres et silencieuses ». Ainsi, il ne nous a pas échappé que les épreuves ouvertes aux autos de « Monsieur tout le monde », c'est-à-dire dénuées d’équipements spécifiques (arceaux de sécurité, sièges homologués, renforts divers) connaissent un succès grandissant. Il était important de répondre à l’attente de tous les passionnés qui rêvent de pouvoir un jour s’affronter sportivement mais sur un autre terrain que celui de la vitesse pure.
Voilà qui explique l’apparition sur cet Automne 2019 (comme ce fut le cas sur les Printemps de Bords 2018 et 2019) de la toute 1ère édition VHRS (Véhicules Historiques en Régularité Sportive) et de la 1ère édition ENRS (Véhicules à Energies Nouvelles en Régularité Sportive). Mais de quoi s’agit-il exactement ?...
RA 2019 - Notre Printemps de Bords VHRS nous a déjà réservé de belles surprises, avec la présence d'autos rarissimes. Elles donnent une toute autre dimension à la discipline. Ici, la Chevrolet Corvair Monza de Bernard SARRAZIN - (cliché Patrick Guérin)
Dans l’épreuve VHRS, 3 catégories d’autos pourront s’aligner, donnant lieu pour chacune d’elles à un classement spécifique (se reporter à son règlement, article 4) :
- REGULARITE HISTORIQUE : voitures éligibles (périodes et classes) jusqu’au 31/12/1990.
- REGULARITE TOURISME : voitures de série de plus de 25 ans.
- REGULARITE GRAND TOURISME : voitures de grand tourisme de série de plus de 25 ans.
1er Rallye d’Automne ENRS : Seront autorisées les catégories de véhicules suivantes : Hybride, Electrique et Proto.
RA ENRS 2019 - Les voitures hybrides ont déjà prouvé leur motricité et leur parfaite fiabilité lors de plusieurs éditions du Rallye Energies Nouvelles de Châtelaillon-Plage. Ici, une Toyota Prius au départ de la 2ème étape en 2018 - (cliché Patrick Guérin)
Lors de son engagement, chaque équipage VHRS et ENRS aura précisé son choix en matière de moyenne (haute, moyenne ou basse) parmi les trois possibles (mais sans en connaitre à l’avance les valeurs précises). Il lui faudra ensuite, tout au long des secteurs de régularité sportive, s’employer à respecter l’allure imposée, à la seconde près et ce de façon continue, sans quoi les pénalités leur tomberont sur la tête comme une grêle automnale...
Les prises de mesures (chronométrage) seront aussi indétectables que précises avec le système de géo-localisation VDS Racing (homologué FFSA), un transpondeur GPS miniature connecté étant installé dans chaque auto. Toutes les conditions seront donc réunies pour que les concurrents VHRS et ENRS se livrent avec rigueur et application à la pratique de « la vitesse maitrisée ». Si cela peut paraitre fort simple pour le profane, il en est tout autrement pour qui s’y adonne... La « Régularité Sportive » est une authentique discipline du sport automobile.
RA ENRS 2019 - Les voitures électriques sont désormais habituées à parcourir des étapes de Régularité longues de 200 km et plus. Ici, une Volkswagen Up engagée sur le Rallye Energies Nouvelles de Châtelaillon-Plage 2018 - (cliché Patrick Guérin)
Les équipages VHRS et ENRS bénéficieront des routes fermées et sécurisées des 5 ES pour y disputer les « secteurs de régularité sportive » (au nombre de 10 pour les VHRS et de 6 pour les ENRS). Rappelons que sur le routier reliant les différents secteurs de régularité entre eux, les équipages VHRS et ENRS devront, comme tous les autres concurrents de l’Automne, respecter les règles du code de la route. Ordre de départ des 4 épreuves : VHC – Modernes – ENRS - VHRS. Faites maintenant votre choix... et bon(s) rallye(s) à toutes et tous !
Patrick GUERIN – SAO – 22 octobre 2019